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17 lug 2018

Dodici punti per il turismo montano

di Luciano Caveri

"Les douze thèses pour l'avenir du tourisme de montagne". Si intitola così il recente documento della "Federazione svizzera del turismo", che è un nome e una garanzia, visto che il turismo elvetico svetta da sempre ed ha una tradizione ben più profonda di molte altre zone delle Alpi. Mi riconosco perfettamente in questa necessità di comparazione con chi ha maggior anzianità ed anche un gran numero di esperienze in più. Mi ha sempre intristito - per fortuna sono sempre meno - sentire decisori nel settore del Turismo in Valle d'Aosta dire che girano poco al di fuori dei nostri confini, come se si trattasse di un merito, mentre è esattamente il contrario. Se è vero, infatti, che ognuno deve avere una modellistica adatta alle proprie esigenze, prendere spunto o addirittura ricopiare quanto funziona è una dimostrazione di intelligenza. Chi si chiude a riccio è già perdente in partenza.

Ma ecco la sintesi delle dodici tesi frutto dell'approfondimento:

"Coopérations: les destinations touristiques des régions de montagne ne sont pas viables sans coopérations"; "Compétitivité: des conditions de concurrence équitables renforcent la compétitivité"; "Conception de l'offre: une offre valable pendant toute l'année assure la création de valeur touristique"; "Numérisation: la numérisation ne doit pas demeurer un simple slogan"; "Mobilité: le développement du tourisme de montagne est tributaire de la qualité des voies de communication"; "Synergies: les approches transversales favorisent les relations gagnant-gagnant (win-win)"; "Outils de promotion: une focalisation sur les projets et le renouvellement de l'offre est nécessaire"; "Infrastructures: les investissements publics requièrent des stratégies de développement globales"; "Prise de conscience touristique: la population peut contribuer de manière décisive au développement touristique"; "Marché du travail et formation: l'ancrage du tourisme dans le système de formation et les modèles d'emploi innovants renforcent le marché de l'emploi touristique"; "Durabilité: l'engagement en faveur du développement durable assure l'avenir du tourisme de montagne"; "Cadre réglementaire: l'élimination de charges administratives baisse les coûts des entreprises touristiques".

Direte voi, specie se operate nel settore, che non c'è nulla di nuovo. Può anche essere, ma la dote non è l'elenco dei dodici punti da affrontare quanto la loro puntuale (siamo in Svizzera!) declinazione propone senza troppi sproloqui, ma andando dritto al risultato. Ma sono anzitutto le premesse a dover fare riflettere chi si crogiola anche nella nostra Valle con gli apparenti successi di dati che sono rilevati in modo ormai troppo empirico. Leggiamo nel sommario dello studio: "Le tourisme de montagne fait depuis des années face à des défis considérables. Ces difficultés découlent en particulier de la forte baisse de la demande durant la saison d'hiver, du faible taux d'occupation des destinations en moyenne annuelle et du recul du nombre d'hôtes provenant des marchés européens traditionnels. A cela s'ajoutent la compétitivité insuffisante au niveau des prix, le succès croissant des séjours en ville et des destinations lointaines, ainsi que des défis à long terme tels que le réchauffement climatique et le changement démographique. Malgré de nombreux projets novateurs et l'engagement important des entreprises touristiques, organisations et individus, les perspectives d'avenir du tourisme de montagne restent incertaines. Pour les régions de montagne, le tourisme représente un secteur stratégique trop important au niveau économique pour faillir ("too big to fail"). Si sa situation continue de se dégrader, tout le tissu économique des régions de montagne risque de disparaître et, avec lui, les moyens de subsistance de la population. Pour éviter un tel scénario, il est indispensable que les acteurs politiques soutiennent activement les changements structurels en cours. Conjointement avec le secteur touristique, la population et les milieux scientifiques, la politique est appelée à créer des conditions cadres qui permettent au tourisme de montagne de retrouver le chemin de la prospérité. A cet égard, l'adoption de la nouvelle stratégique touristique par le Conseil fédéral en novembre 2017 constitue un premier pas dans la bonne direction. Pour la "Fédération suisse du tourisme - Fst" et le "Groupement suisse pour les régions de montagne - Sab", les priorités définies dans cette stratégie comportent des éléments positifs, notamment la coordination renforcée de la politique touristique, le cadre réglementaire favorable au tourisme, ainsi que les mesures prévues pour renforcer le marché du travail dans le secteur du tourisme et l'attractivité de l'offre. Cependant, la stratégie touristique tient insuffisamment compte des défis particuliers du tourisme dans les régions de montagne. Pour réussir, la politique touristique doit adopter une approche différenciée et proposer des solutions adaptées aux problèmes spécifiques du tourisme dans les régions de montagne". Insomma: i dossier vanno studiati e condivisi. Chi si illude di fare da solo, senza supporti scientifici e senza mettere tutti attorno ad un tavolo per fare "force de frappe", rischia di perdere di vista i rischi enormi palesati dagli svizzeri. Se il Turismo non può essere l'esclusivo settore di sviluppo, perché ci vuole armonia nelle risorse dell'economia, è indubbio come in Valle d'Aosta sia questo oggi il settore trainante, che però va considerato tale e rafforzato con intelligenza e impegno. Ma soprattutto capendo quei meccanismi che lo possono ragionevolmente fare espandere e nelle dodici regole citate all'inizio c'è un interessante distillato di verità.