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23 mag 2009

Un représentant au Parlement Européen

di Luciano Caveri

Il ne faut pas être des sorciers pour comprendre que la campagne électorale pour les élections européennes en Italie n’est qu’une occasion pour discuter de politique intérieure. Par conséquent les grands arguments européens ont une place insignifiante dans la confrontation entre les candidats et les forces politiques: majorité et opposition ne font que se répondre sur des thèmes trop italiens et cela dans une confrontation vulgaire, entre papotages, bêtises et insultes qui étonnent par leur grossièreté et inutilité. On verra la même chose au moment de compter les voix, avec des candidats qui sont souvent plus intéressés aux travaux publics et aux clientélismes qu’à la possibilité d’aller représenter les électeurs à Strasbourg. Ce sont des fausses candidatures pour les moins vigilants, qui ont le but de faire élire, au lieu des gens connues, d’autres candidats bien placés dans la liste des préférences. Par ailleurs je remarque que toute cette attitude dramatique, qui fait de l’Europe le théâtre pour la mise en scène d’un spectacle de “pupi” de la politique italienne, correspond à une ignorance terrible sur tout ce qui concerne les Institutions européennes et le droit communautaire. Je ne veux pas dire que les thèmes soient simples: l’intégration européenne est un système compliqué de Traités et la législation européenne est fort complexe. De plus, je peux le dire puisque j’y ai vécu, à Bruxelles on a des habitudes et des coutumes qu’on peut comprendre seulement avec un apprentissage journalier qui n’a rien de banal. J’ai passé pas mal de temps à étudier et à essayer de comprendre, étant donné que, entre Parlement européen et "Comité des Régions", cela fait plus au moins dix ans que je m’occupe de cette matière et mon expérience parlementaire précédente a été fondamentale pour avoir les connaissances de base qui évitent de faire des bêtises.

De mon point de vue privilégié je vois les erreurs et les gaffes de ceux qui, en se présentant aux élections européennes, bégayent en parlant d’Union européenne avec des discours de circonstance avec lesquels ils essayent de remplir le vide de leurs idées. C’est dommage car sans une Europe forte et démocratiques les années à venir pourraient être encore plus difficiles. Je le dis en connaissant à fond les dangers et les limites de l’Europe qui doit être changée à travers la participation aux procès décisionnels et non pas avec des plaintes vagues ou pire encore avec l’anti-européisme des démagogues. Ce contexte décevant et les comportements que je viens de décrire, pendant une campagne électorale pathétique pour sa médiocrité, obligent notre Mouvement, dans le cadre d’une alliance qui n’est pas simple à expliquer, à un effort ultérieur. Le fédéralisme dans lequel nous nous reconnaissons nous permet une clé de lecture originale et gagnante par rapport au contexte européen. L’histoire de notre Mouvement est riche de personnages qui, dans le temps, ont su écrire sur l’Europe et la mettre en relation avec un ensemble d’idées et de pensées vastes et articulées sans oublier les implications concrètes des décisions européennes. Le corpus de nos lois - et nous entrons là dans un terrain juridique fondamental pour notre futur - doit se confronter tous les jours aux décision communautaires et nous devons nous battre de plus en plus pour peser sur les choix et sur les conséquences. Voilà pourquoi un parlementaire européen est utile dans un système complexe de compréhension, de partage et de participation au fruit de l’intégration européenne. Autrement nous risquons de nous effondrer dans une vision dépassée ou dans une sorte d’ignorance stupide qui se retournerait contre nous comme un boomerang.