blog di luciano

Questione di pelo

Ci sono molti modi di dire sul pelo. Ne ricordo alcuni: avere il pelo sullo stomaco, cercare il pelo nell'uovo, di primo pelo, essere a un pelo da qualcosa, fare il pelo e il contropelo, lasciarci il pelo, lisciare il pelo, non avere peli sulla lingua.
Mi fermo qui e vengo al punto e cioè a qualche passaggio di un articolo su Le Monde dedicato - scusate la semplificazione - alla depilazione, la cui trattazione è molto seria.
Così inizia Claire Legros, rifacendosi all’attualità: ”Ce fut l’un des enseignements inattendus des confinements imposés par la pandémie de Covid-19. Pendant quelques mois, un vent de liberté a soufflé sur les duvets et les toisons. Nombreuses sont celles, notamment parmi les plus jeunes, qui ont délaissé rasoir et épilateur. Selon l’institut de sondage IFOP, plus d’un tiers des femmes de moins de 25 ans déclaraient en 2021 s’épiler « moins souvent qu’avant le premier confinement ». Avec soulagement, si l’on en croit les réactions recueillies par le collectif Liberté, pilosité, sororité créé en 2018 pour dénoncer la «norme du glabre» : «une sacrée liberté!»  ; «un gain de temps et d’argent!» ; « la fin des douleurs » ; «une réappropriation de mon corps », témoignent celles qui ont franchi le pas”.
Già ma più avanti entra nel merito: ”Le poil féminin dérange, il insupporte, il hérisse. Si le sujet déchaîne les passions, c’est qu’arborer sa pilosité est perçu, chez la femme, comme une transgression qui « heurte les traditions, mais aussi les normes contemporaines », rappelle l’historienne Christine Bard, professeure d’histoire contemporaine, dans son livre Féminisme. 150 ans d’idées reçues (Le Cavalier bleu, 2020). Affiché comme un acte militant, le geste en dit long sur l’époque. Car le poil n’est pas qu’une affaire de mode ou d’esthétique, il est aussi « un révélateur subtil de l’état d’une société, de l’idée qu’elle se fait d’elle-même et des traumatismes qu’elle a subis », explique l’historienne Marie-France Auzépy, qui a codirigé une magistrale Histoire du poil (Belin, 2011, réédité en 2017)”.
La Storia, in un altro passaggio, aiuta e così annota la Legros: ”En grec ancien, le mot thrix désigne autant le poil que le cheveu, puisqu’ils ont la même origine biologique. La plupart des langues, d’ailleurs, ne les distinguent pas comme le fait le français. Qu’on le raille sur les jambes des filles ou qu’on l’exhibe sur les mentons des garçons, qu’on le rase sur le crâne des moines ou qu’on le voile sur la tête des femmes, il participe à la construction des apparences, « ce labeur exténuant accompli sur les corps pour les faire ressembler aux mots et aux images qui prétendent les façonner », selon les mots de l’historien Alain Corbin”.
Ma non tutti hanno la medesima pelosità: “La pilosité n’est pas uniformément partagée sur la planète. « On l’oublie souvent, mais il existe une géographie du poil, rappelle Christian Bromberger. A de rares exceptions près, seules les populations européennes et du pourtour méditerranéen, ainsi que celles du Moyen-Orient, développent une pilosité naturellement abondante. » En dehors de cette « ceinture velue » − la formule est du romancier américain Jeffrey Eugenides dans Middlesex (2002) − qui s’étend à peu près du Portugal et du Maroc à l’Afghanistan, une majorité des populations de la planète sont naturellement glabres”.
E prosegue l’autrice: “Il n’existe, jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle, que de très rares témoignages directs sur l’épilation féminine. Dans la Grèce antique, les sculptures des déesses affichent un corps imberbe, y compris le pubis, et de nombreuses traces témoignent de pratiques dépilatoires féminines. Plusieurs coupes peintes, dont la plus ancienne date du Ve siècle avant notre ère, montrent une servante à genoux en train d’épiler le corps nu de sa maîtresse. Le poète grec Aristophane évoque différentes techniques dont l’usage d’une lampe à huile pour brûler les poils pubiens des femmes”.
E ancora: “Au cours des siècles, les religions vont renforcer les injonctions pilaires. La peau glabre est un symbole de pureté dans les cultures hébraïque, chrétienne, islamique et les religions extrême-orientales. Les premières représentations d’Eve la dévoilent imberbe alors même qu’elle est censée évoluer dans sa naturalité originelle, tandis qu’Adam est souvent montré barbu. Au-delà de l’iconographie, les divergences pilaires entre les religions sont nombreuses. Le christianisme prône le respect de la nature, œuvre de Dieu. « On ne doit pas supprimer les poils, mais les passions », écrit au IIIe siècle Clément d’Alexandrie, l’un des Pères de l’Eglise. Pour les sociétés islamiques, au contraire, l’épilation du pubis et des aisselles est la norme pour les deux sexes”.
Ma la depilazione, ricorda la Legros, si declina ormai molto al maschile: ”Cet hygiénisme qui semble vouloir échapper aux contingences du corps touche également les jeunes hommes, de plus en plus nombreux à bannir eux aussi toute trace de pilosité. La tendance témoigne sans doute de la fluidité de genre qui traverse l’époque. Elle ne doit cependant pas faire oublier que les injonctions restent beaucoup plus fortes pour les femmes. Ainsi le malaise suscité par la vue de poils reste quatre fois plus important pour des aisselles féminines (57 %) que masculines (15 %), selon un sondage de l’IFOP”.
È con le femministe negli Settanta che emerge una prima ribellione contro la depilazione, ma resta un’incompiuta, ora in movimento: “Quarante ans plus tard, c’est à la faveur du mouvement Metoo, au tournant des années 2010, que le poil féminin revient dans le débat, alors qu’« enfle le tsunami de la réappropriation par les femmes de leur corps dans ses dimensions les plus intimes », souligne la philosophe dans Le Corps des femmes. La bataille de l’intime (Philosophie Magazine Editeur, 2018). (…) Renversant l’idée d’une libération des corps dénudés sur les plages, les militantes d’aujourd’hui dénoncent l’obsession du lisse comme un mythe aliénant, un nouveau support de contrôle social qui maintient les femmes dans un état d’insécurité et de subordination, première étape d’un continuum de violences. « Les féminismes des années 2010 défendent plus que jamais des corps libérés et affirment que les poils, le gras, les rides ou encore les règles sont politiques », souligne l’historienne du féminisme Christine Bard”.
Insomma il mondo cambia, come le mode e i costumi. In fondo niente di nuovo sotto il Sole.

Le leggi e la democrazia

“Una cosa non è giusta perché è legge, ma dev’esser legge perché è giusta”. Così diceva Montesquieu o meglio Charles di Sécondat, Barone di Montesquieu, filosofo , storico e pensatore politico dell’illuminismo francese. Ricordo che nacque nei pressi di Bordeaux (dove lo celebra una bella statua, vista coi miei occhi) nel 1689 e morì a Parigi nel 1757. L’eco del suo pensiero attraversa dunque i secoli, mantenendo un’incredibile freschezza.
La breve affermazione iniziale resta il caposaldo e vale a tutti i livelli, salendo gli scalini della sussidiarietà: leggi regionali, nazionali e normative europee. Sapendo ogni volta che la nascita di nuove leggi obbligherebbe giudiziosamente ad abrogare quanto di inutile in materia per evitare il caos. Buona regola non sempre viene applicata, quando la tecnica legislativa zoppica e si ingarbuglia, come nel caso italiano, dove in più si opera con norme e normette in modo non sistematico.
Si aggiunge la cattiva scrittura degli articoli, spesso scientemente troppo tecnici o volutamente fumosi per dare la possibilità in certi casi di successive interpretazioni estensive.
Ricordo, come esempio, quando - non situo bene in quale anno - la Finanziaria dello Stato era in buona parte nelle mani esperte dell’allora Presidente della Commissione Bilancio della Camera, Cirino Pomicino, dove iniziava la discussione della manovra finanziaria e dunque dove si apportavano le maggiori modificazioni al testo governativo.
C’era - siamo a cavallo fra anni Ottanta e Novanta - la crisi feroce della siderurgia di Stato e in Valle d’Aosta era in corso - e Romano Prodi ebbe un ruolo importante - l’operazione salvifica di privatizzazione della Cogne di Aosta per evitarne la deriva e la chiusura. Una delle condizioni era sfoltire il numero dei dipendenti e dunque era necessario ridurre il numero dei dipendenti in esubero attraverso forme di pensionamento anticipato a 50 anni. I soldi c’erano, come mi disse lo stesso Cirino Pomicino, attraverso quello che curiosamente lui stesso definiva il vol au vent e cioè il gruzzolo che i partiti della maggioranza avevano a disposizione per interventi in Finanziarie Omnibus in cui ogni gruppi cercava di mettere qualcosa di loro in una logica - il tempo lenisce tutto - da assalto alla diligenza.
Feci il mio compitino, preparando un emendamento che coinvolgesse altri stabilimenti siderurgici, come Napoli, Genova e Torino. Lo vidi trasformato all’atto della presentazione da parte del relatore, che era lo stesso Pomicino, cui ne chiesi le ragioni e mi spiegò che la maggior genericità avrebbe consentito più spazi di manovra nella successiva fase applicativa. Un certa oscurità serviva, insomma, per essere meno…rigidi. Una lezione di vita sulla crescita in quegli anni del famoso debito pubblico.
Partecipai in altra veste - e Sabino Cassese, oggi ultraoottantenne, era già in pista come lo è ancora oggi, a importanti riflessioni sulla qualità delle leggi, che portarono alla nascita di un Comitato per la Legislazione a Montecitorio, il cui compito sarebbe sotto quello di rendere intellegibile la lettura delle leggi attraverso un linguaggio scevro da eccessi di burocratese e di aggiunta mano a mano di modificazioni criptiche a quanto già esistente. Mi pare che non ci siano stati grandi passi in avanti.
Per altro, ma non suoni come consolatorio, anche direttive e regolamento europei - di cui ho visto a Bruxelles nascita e evoluzione - non brillano per la loro chiarezza e apertura ad una comprensione grand public, mantenendo troppo spesso un carattere quasi esoterico.
Rientrato in Regione, portai immodestamente qualche esperienza tradottasi in leggi Omnibus di manutenzione e abrogazione di norme ormai inutili, leggi di recepimento delle normative europee nelle materia proprie e anche opportuni tentativi applicativi di competenze statutarie con legislazione propria e con le preziose norme di attuazione dello Statuto di cui ci si era poco interessati per una certa pigrizia del legislatore regionale e rischi di sine cura nei rapporti con lo Stato.
Per altro resta chiaro e forte che - tenendo anche conto del ruolo sulle leggi statali dei parlamentari valdostani - questo sarebbe il compito precipuo del Consiglio Valle, troppo spesso inondato da interrogazioni, interpellanze, mozioni, risoluzioni e ordini del giorno. Intendiamoci: sono iniziative del tutto legittime e spesso danno origine a utili dibattiti in materia ispettiva e di riflessione di temi politici, ma - come in tutte le cose - il troppo stroppia se dalla logica di un Parlamento che…parla si passa talvolta allo straparlare. Così si rischia in certi passaggi di trasformare l’assemblea in organo pletorico e ciò crea fastidio anche nei cittadini che chiedono elementi sempre più fattivi (che ovviamente ci sono!) e sempre meno dialettici, quando e se le sedute diventano per ore maratone oratorie in eccesso.
Lo dico con affetto. da vecchio parlamentarista convinto del ruolo centrale delle assemblee elettive e l’esempio del progressivo svuotamento del Parlamento italiano, inondato da decreti legge approvati con l’apposizione sistematica del voto di fiducia. Situazione che sta modificando di fatto l’ordinamento italiano senza le necessarie modifiche costituzionali.
Vigilare su queste cose, dette senza polemica ma con preoccupazione, vuol dire salvaguardare basilari elementi costitutivi della democrazia e far sì che l’opinione pubblica non si imbeva di antiparlamentarismo e di quel vasto armamentario anticasta - spesso non applicato a casi reali di malcostume da combattere - che ha agevolato il sorgere di certi populismi distruttivi, la cui onda non si capisce ancora bene dove ci porterà.

Gli scenari dell’Intelligenza Artificiale

Con ChatGPT, prima App di Intelligenza Artificiale (IA) per il grande pubblico, l’approccio era stato pieno di curiosità. La sua sveltezza e la sua cortesia mi avevano gradevolmente stupito. Utile per avere informazioni più rapide e sistematiche di un motore di ricerca. Tuttavia, quando le domande poste corrispondono a argomenti conosciuti da chi pone la questione si svela subito il rischio evidente che la ”macchina" prenda “ciòca për bròca“, imbattibile espressione piemontese che significa “confondere una campana con un chiodo“.
Quanto regolarmente avvenuto quando è apparso un secondo concorrente e cioè l’applicazione di IA di Google, chiamata Bard, esattamente come il nostro Comune della Bassa Valle, che si farebbe ricco se potesse rivendicare qualche royalties sul nome! La neonata creatura digitale, su mia richiesta basata sul mio nome, ha preso qualche granchio. Prima mi ha fatto nascere nel 1947 e designato amministratore delegato della Telecom e poi - quando ho insistito - sarei diventato a mia insaputa sindaco di Cuneo. Al terzo tentativo ha cominciato a dare qualche informazione credibile.
Non sono ingenuo: so bene che questi sistemi “popolari” sono pallida risultanza rispetto alle Intelligenze Artificiali già esistenti ma celate al grande pubblico. Per questo non bisogna farsi ingannare dalle vetrine attuali dei sistemi scaricabili, perché c’è ben altro e risalirà presto in superficie. Ne ho avuto piena contezza incontrando a Bruxelles al Parlamento europeo Brando Benifei, il relatore del regolamento comunitario in materia, la cui lettura dà conto dell’assoluta complessità del tema e della necessità di capire bene come equilibrare rigidità nelle norme di controllo con il buonsenso per non strangolare in Europa l’uso della IA.
Ci pensavo, dovendo parlare sul tema in un convegno e avendo come necessario riferimento questioni concrete per evitare di volare inutilmente troppo alto. Con una premessa: la difficoltà di stare dietro a progressi tecnologici così veloci da creare un rischio. E cioè che una volta realizzato qualche cosa ci sia la possibilità che il sistema risulti già prematuramente invecchiato!
Esempi pratici? Elenco alcune possibilità.
Nella Sanità emergono potenzialità nella Telemedicina per fornire soluzioni nelle aree montane più distanti dall’Ospedale. Altro filone: la medicina predittiva, legata da noi al progetto 5000 Genomi e cioè la capacità di anticipare e in certi casi di evitare l’arrivo delle malattie.
Nel monitoraggio dell’Ambiente ci sono molte piste, anche con l’uso dei satelliti, per controllare fenomeni vari come le risorse delle acque, la salute delle foreste, persino della fauna selvatica. Questo significa anche la prevenzione e il controllo dei fenomeni derivanti dal cambiamento climatico, come lo scioglimento dei ghiacciai e fenomeni idrogeologici minacciosi.
Vasto l’uso del settore del Turismo per informazioni ad esempio sui percorsi di trekking o alpinistici. Idem nel settore dell’Energia per ottimizzare l’utilizzo delle fonti energetiche rinnovabili e per la loro messa in sicurezza. Nel campo dell’Istruzione l’IA può creare, specie nelle piccole scuole di montagna, migliorare l’apprendimento degli studenti e fornire percorsi di tutoraggio. Pensiamo ancora al Soccorso in montagna, ad esempio per sperimentazioni nel maggior uso dei droni per le ricerche e banche dati per semplificare gli interventi. Interessante per i Trasporti ottimizzare la pianificazione degli spostamenti e migliorare la sicurezza sulle strade.
Mi fermo qui, avendo elencato alcuni spunti, ma esiste anche un filone utile per sburocratizzare il rapporto fra Regione e cittadini su cui intendo lavorare anche con il PNRR.
Per queste potenzialità anche la piccola Valle d’Aosta non deve restare indietro.

La reciprocità dei diritti

Parto con una premessa, che fotografa - mi pare in modo oggettivo - una parola che si adopera molto. Tra l’altro finita in tendenza per le dichiarazioni della scrittrice Michela Murgia che, drammaticamente affetta da una malattia allo stato terminale, ha deciso sul tema di lasciare un segno, partendo dalla sua stessa famiglia in contestazione molto forte con la famiglia tradizionale.
Ecco la definizione: “Il termine "queer" è usato per descrivere persone che non si identificano come eterosessuali o cisgender. Può essere usato come termine ombrello per descrivere una varietà di identità di genere e sessualità, tra cui gay, lesbiche, bisessuali, transgender, non binarie e asessuali.
Il termine "queer" è stato storicamente usato in modo dispregiativo, ma è stato ripreso da alcuni membri della comunità LGBTQ+ come un termine di orgoglio. Alcuni lo vedono come un modo per sfidare le norme di genere e sessualità e per celebrare la diversità. Altri lo vedono come un modo per abbracciare la propria identità unica”. A questo proposito ringrazio chi, dopo la pubblicazione, ha meglio precisato la questione, segnalando come il termine transgender che così posto sembra riferirsi solo agli eterosessuali, quando in realtà sono transgender anche gay, bisessuali, transgender e asessuali perché anche queste persone si identificano chiaramente in un genere di appartenenza.
Ho sin da ragazzino, quando seguivo con simpatia il Partito Radicale, per esserne poi iscritto per molti anni senza perdere la mia totale fede autonomista, creduto nell’assoluta forza dei diritti civili e umani.
Ricordo i contributi di Norberto Bobbio, eminente filosofo e giurista, che ha dedicato buona parte del suo lavoro all'analisi di questi diritti, sostenendo come fossero fondamentali per la protezione della libertà individuale e per il corretto funzionamento di una società democratica
Due passaggi, il primo ne ricorda le origini: “Sono nati in certe circostanze, contrassegnate da lotte per la difesa di nuove libertà contro vecchi poteri, gradualmente, non tutti in una volta e non una volta per sempre. [...] la libertà religiosa è un effetto delle guerre di religione, le libertà civili, delle lotte dei parlamenti contro i sovrani assoluti, la libertà politiche e quelle sociali, della nascita, crescita e maturità del movimento dei lavoratori salariati, dei contadini con poca terra o nullatenenti, dei poveri che chiedono ai pubblici poteri non solo il riconoscimento della libertà personale e delle libertà negative, ma anche la protezione del lavoro contro la disoccupazione, e i primi rudimenti d'istruzione contro l'analfabetismo, e via via l'assistenza per l'invalidità e la vecchiaia”.
Il secondo passaggio risale in modo preveggente al 1990: “I diritti della nuova generazione [...] nascono tutti dai pericoli alla vita, alla libertà, alla sicurezza, provenienti dall'accrescimento del progresso tecnologico. Bastino questi tre esempi che sono al centro del dibattito attuale: il diritto a vivere in un ambiente non inquinato, donde hanno preso le mosse i movimenti ecologici [...); il diritto alla privatezza, che viene messo in serio pericolo dalla possibilità che hanno i pubblici poteri di memorizzare tutti i dati riguardanti la vita di una persona [...); il diritto [...] alla integrità del proprio patrimonio genetico, che va ben oltre il diritto alla integrità fisica
Ha scritto il filosofo e politico americano Joel Feinberg : “Avere diritti, naturalmente, rende possibile la rivendicazione; ma è l'atto di rivendicare che conferisce ai diritti il loro specifico significato morale. Questa caratteristica dei diritti si ricollega in qualche modo alla consueta retorica su cosa significa essere umani. Avere diritti ci rende capaci di "alzarci in piedi da uomini", di guardare gli altri negli occhi e di sentirci fondamentalmente eguali a ciascun altro. Pensarsi come titolari di diritti significa sentirsi orgogliosi - legittimamente, non indebitamente -, significa avere quel minimo rispetto di se stessi che è necessario per meritarsi l'amore e la stima degli altri [...] e ciò che viene definita "dignità umana" può essere semplicemente la capacità riconoscibile di avanzare pretese [to assert claims]. Dunque, rispettare una persona, o pensarla come titolare della [possessed of] dignità umana semplicemente è pensarla come potenziale attore di rivendicazioni [maker of claims]”.
Ciò detto e tenendo conto di come l’orientamento sessuale sia oggi in discussione torno all’inizio e alla considerazione che questa storia dei Queer è rivendicazione legittima, tuttavia ritengo che non sia condivisibile - a difesa di diritti altrettanti legittimi - ritenere che l’eterosessualità o la famiglia più o meno tradizionale sia un cascame del passato o persino un disvalore.
Ci vuole equilibrio nei diritti degli uni e degli altri che io non discuto e proprio per questo penso che il rispetto delle posizioni debba sempre nei due sensi e dunque vicendevole, altrimenti non funziona.

Autostrade colabrodo

Ci sono località in Italia che vanno raggiunte necessariamente con la macchina. Così è per Perugia, incantevole capoluogo di Regione dell’Umbria, dove sono stato in diverse occasioni anche in vacanza e questa volta per un fruttuoso convegno su digitalizzazione e Intelligenza Artificiale.
Per lavoro ricordo ormai moltissimi anni fa - roba da essere lapidato da certi facinorosi - di esserci andato in aereo, quando c’era un volo da Milano. Ho sempre escluso di prendere il treno, che per un valdostano è un viaggio della speranza e la famosa elettrificazione della linea fino a Chivasso ormai imminente non cambierà i tempi di percorrenza. Mi duole il fatto che sia risultato impossibile bloccare questa scelta finita nel PNRR, che un tempo sarebbe stata sensata e venne auspicata anche da me quando mi occupai dei Trasporti. Ma oggi i treni ad idrogeno, già in esercizio altrove, sarebbero stati una soluzione migliore anche sotto il profilo ambientale in barba a chi milita in quell’area e ha operato per questa scelta ormai fuori tempo per semplice ticchio ideologico. Chiudo la parentesi.
Per andare laggiù, dicevo, ho scelto l’auto con un tempo presunto di circa 7 ore, calcolando pause necessarie. Ebbene, per l’ennesima volta, mi sono trovato di fronte ad una realtà ormai inoppugnabile: il collasso del sistema autostradale italiano, già ben visibile anche nella nostra piccola Valle d’Aosta. Non parlo solo, avendolo fatto in tutte le salse, dei pedaggi ormai stellari, legati a regimi concessionari che ingrassano le società monopolistiche che gestiscono questi gangli vitali per i trasporti. Mi riferisco anche agli aspetti infrastrutturali e cioè al fatto che, specie dopo lo scossoni del Ponte Morandi con quei morti che hanno illuminato la scena con le note omissioni nelle manutenzioni, ormai si sono moltiplicati i cantieri, creando caos infiniti dovunque. Che poi spesso i cantieri non vedano nessuno al lavoro, malgrado restringimenti e cambi di corsia, meriterebbe qualche approfondimento giudiziario, perché è evidente che non si possono cominciare lavori che poi languono con code che facilmente possono sfociare in tragedie della strada su cui si verserebbero le solite lacrime di coccodrillo.
La privatizzazione delle Autostrade, un tempo in grembo alle Partecipazioni statali, fu una scelta in linea con i tempi, ma il mancato funzionamento dei meccanismi e l’assenza di controlli sulla gestione ha generato mostri. Oltretutto non si capisce niente della Governance di gran parte delle autostrade dopo l’uscita del Gruppo Benetton e la sopravvenuta Cassa Depositi e Prestiti, una delle cassaforti dello Stato. Tutto, compresa la dirigenza che conta, è rimasta la stessa e la situazione dell’impazzimento dei cantieri tale e quale. Sfuggono strategie e - lo ribadisco - chi controlla punto per punto?
Ma la percorrenza autostradale quotidiana e in caso di viaggi in auto in giro per l’Italia conferma lo strabordare del traffico pesante. I TIR sono una costante dappertutto e segnano il fallimento a occhio nudo del trasporto merci su rotaia, oggetto di viva retorica negli anni non solo in Italia, come dimostra l’esempio svizzero e la presunzione elvetica di farli sparire. Investendo cifre colossali per provarci.
Ora - e ciò vale anche per il trasporto merci attraverso le Alpi - sarebbe il caso da una parte di accelerare i tunnel in costruzione e cioè Torino-Lione e Brennero, ma anche di capire se davvero n Italia si fa davvero per agevolarne l’uso futuro in termini di linee ferroviarie, logistica, intermodalità e tutto il resto. Altrimenti sarà una beffa analoga alla cessione a privati ingordi della rete autostradale ridotta nel tempo ad un colabrodo dai costi stellari per noi utenti.

“Qui Nuova York…”

Oggi scrivo per le generazioni più vecchie di un personaggio misconosciuto al di sotto di una certa età e lo faccio con gioia, avendo goduto della sua conoscenza e persino - potrei dire - della sua simpatia.
“Qui Nuova York, vi parla Ruggero Orlando”. Indimenticabile - in una tv rigorosamente in bianco e nero - spuntava questo personaggio con la sua r moscia e la sua strana postura.
Classe 1907, nato a Verona ma originario del messinese, morì a Roma nel 1994. Orlando è stato uno dei volti storici della RAI in epoca di stretto monopolio e spiccava rispetto al grigiore dei mezzibusti. In privato grande raccontatore degli Stati Uniti, curiosissimo delle vicende del mondo, evocava la breve parentesi da deputato.
Su Nuova Armonia, giornale dei Senior Rai, Renato Annunziata dà conto di un dossier rinvenuto all’Archivio di Stato di Roma. Propongo alcune parti dell’articolo su Orlando: “Un promemoria del Minculpop ci rende chiara la sua condizione dal punto di vista economico e della sua attività di giornalista che, all'età di vent'anni, sembra essere intensa: nel 1936 si propone al direttore de La Stampa Alfredo Signoretti per essere assunto come inviato in Etiopia, ricevendone risposta negativa. Stessa cosa pochi mesi dopo, con i fatti di Spagna, dove Orlando chiede al ministro Alfieri di intercedere presso il direttore de Il Messaggero di Roma Pio Perrone per diventare corrispondente e raccontare i tragici avvenimenti della guerra civile: ma anche in questo caso, non ci sarà un seguito.
Ma in quelle stesse settimane diventa collaboratore dell'EIAR, dove viene inizialmente impiegato per sostituire i redattori in vacanza e per firmare brevi note e necrologi. Tale circostanza gli consente comunque di entrare in un mondo, quello del "giornalismo parlato", che avrebbe in seguito caratterizzato buona parte della sua esperienza professionale.
La vera occasione appare nell’autunno del 1938 quando EIAR deve individuare un corrispondente da inviare in Inghilterra per sostituire il collega Carlo Franzero. Orlando conosce i pezzi grossi della nomenclatura fascista, essendo iscritto al partito dall'11 aprile del 1921 e scrive nuovamente al capo di Gabinetto del Ministro della Cultura Popolare, il prefetto Celso Luciano
- grande amico del direttore Eiar Raoul Chiodelli - proponendosi e chiedendo di occupare quel posto.
E Chiodelli assume Orlando alla radio, provvedendo anche nel giro di qualche mese ad aumentargli il rimborso spese per la sua permanenza in Inghilterra, apprezzando il suo operato.
Il 30 ottobre 1938, il giornalista si trova a Londra, in una bellissima casa vittoriana in St George' Square, nella centralissima city ed inizia la sua collaborazione con la radio italiana”.
Anche lui ammette una fascinazione del Fascismo in un brano riportato;
“ “Da ragazzo mi trovavo a mio agio nelle organizzazioni fasciste, ma poi pian piano mi seccai maledettamente. Stavo sempre più a disagio in un ambiente in cui non sapevo, e non volevo, nuotare; poi cominciai ad essere arrestato e perseguitato, per i discorsi che facevo e soprattutto per la mia collaborazione con i corrispondenti dei giornali esteri”.
Il trasferimento nel 1938 a Londra, gli da modo, oltre che di collaborare con nuove prestigiose testate (tra cui Il Messaggero e la Gazzetta del Popolo), di maturare un diverso rapporto col fascismo, poi trasformatosi in un vero e proprio distacco.
Con l'entrata in guerra dell'Italia, i giornalisti cosi come i diplomatici ricevono l'ordine di rientrare, pena la sospensione del servizio e - per i giornalisti - la cancellazione dall'albo. Orlando si oppone al rientro in patria con gli altri colleghi e viene licenziato, oltre che radiato dall'albo gestito dal sindacato fascista.
Dopo essersi iscritto alla sezione londinese del Partito socialista italiano viene assoldato dal Political intelligence department, divenendo - con lo pseudonimo Gino Calzolari - uno dei principali redattori di Radio Londra, programma radiofonico in italiano curato dalla BBC nell'ambito dell'European Service. Nel 1941, con Umberto Calosso e i fratelli Paolo e Pietro Treves, è tra i fondatori del Free Italy movement, sodalizio sostenuto dai laburisti inglesi e finanziato dallo Special operations executive per contribuire alla liberazione dell'Italia dal fascismo.
Il resto è storia: nel 1944-1945 ha l'incarico di tenere i collegamenti tra le forze alleate e la resistenza. Primo corrispondente dal'estero dell'Avanti! (dal 1945), dal 1947 al 1954 ritorna ad essere corrispondente da Londra per la RAI, di cui si ricordano i primi interventi nella radio repubblicana”.
Poi il salto negli States come corrispondente Rai dall'America nel periodo compreso tra il 1954, anno di nascita della nostra televisione,
fino al 1972”.
Personalmente ricordo il primo allunaggio e il battibecco che ne scaturì. Avvenne fra i due conduttori Tito Stagno, grande giornalista, e lo stesso Ruggero Orlando nel momento in cui il Lem si posò sul Mare della Tranquillità. Era il 20 luglio 1969, Stagno urlò «Ha toccato il suolo lunare... sono le 22,17 precise» (ora di Roma). Orlando, che era nella sala stampa di Houston e forse aveva una percezione ambientale più esatta del collega, lo interruppe dicendo che il Lem era sì allunato, ma dieci secondi dopo l’annuncio di Stagno. Aveva ragione lui…
Osserva infine Annunziata: “Dal suo osservatorio privilegiato ha saputo rivelarsi attentissimo lettore e narratore della cultura oltreoceano, riuscendo ad avvicinare alcune tra le figure di maggiore spicco e fama della realtà americana di quegli anni (Henry Kissinger, Martin Luther King, Lyndon Johnson, Neil Armstrong, Marylin Monroe, Frank Sinatra) e a proporle ai telespettatori italiani con naturalezza e spigliatezza.
Anche per via di una dizione ben lontana dalla perfezione, unita a un incedere piuttosto singolare e alla particolare formula «Qui Nuova York, vi parla Ruggero Orlando», con cui amava aprire i suoi collegamenti televisivi, diventa in breve tempo una vera e propria star dell'informazione televisiva, capace di raccontare l'America agli italiani con uno stile originale e personalissimo e di cui oggi tutti noi abbiamo certamente memoria”.
Per chi ha vissuto quegli anni un ricordo indelebile.

L’intervista per svelare

Mi è sempre piaciuto, nel mio lavoro di giornalista sin dagli esordi, intervistare le persone. Naturalmente il mio terreno privilegiato all’inizio è stata la radio, quando ero un ragazzino e poi la televisione.
Intendiamoci: la tecnica dell’intervista radiotv è la rapidità e la capacità di far sparire il proprio protagonismo per far emergere la personalità e i pensieri chi si incontra. Oggi mi accorgo che in troppi nei reportage dei telegiornali usano l’intervista non per questo, ma per pigrizia e cioè l’ospite fa risparmiare la fatica di ricostruire i fatti. Così com’è insopportabile l’intervista per partito preso, in cui il giornalista vuole dimostrare una tesi precostituita. Lo ha detto bene Andy Warhol: “Mi sono reso conto che quasi tutte le interviste sono preconfezionate. Sanno già quello che vogliono scrivere su di te e sanno già quello che pensano di te prima ancora di parlarti, così vanno in cerca di frasi e di particolari per confermare quello che hanno già deciso che dovrai dire”.
Ricordo che agli esordi mi ero dato una regola: interrompere il mio interlocutore appena mi accorgevo io stesso di annoiarmi e lui di essere ripetitivo o infruttuoso. Un equilibrio spesso difficile, perché interrompere è sempre brutto e non è facile seguire il discorso senza distrarsi e infilare una domanda successiva che crei un fil rouge che interessi chi segue lo svolgimento. Chi si prepara le domande e segue un copione intoccabile rischia di passare malamente di palo in frasca, perché bisogna saper improvvisare per rendere fluido il discorso.
E in TV, un buon giornalista deve far sparire i fogli in mano e si vede lontano un miglio chi usa autori e suggeritori. Per questo vanno distinti i conduttori eterodiretti con i giornalisti in grado di intervistare per proprie capacità e conoscenze.
Assisto con sgomento e dolore al declinare della vendita dei giornali cartacei. Ma i dati sono i dati e la morte delle edicole l’aspetto finale. Così come si evidenzia nei diversi media, compresi quelli digitali, la proletarizzazione del mestiere di giornalista. Epilogo triste rispetto ad anni in cui questo lavoro era considerato haut de gamme. Già ho detto del discrimine fra chi fa questo mestiere e certe starlette e presentatori che si limitano a fare i pappagalli di pensieri altrui.
Fra i quotidiani italiani sembra resistere un pochino di più il Corriere della Sera e chissà se è un caso, al di là della qualità elevata del prodotto, che sia al momento
l’unico giornale che ha puntato moltissimo sulle interviste a personalità varissime. Ogni giorno al mattino presto, quando scorro alcuni giornali e le rassegne stampa, confesso di divertirmi a leggere gli ospiti che spuntano sul giornale milanese.
È sempre occasione per scoprire nel batti e ribattiti fra domande e risposte la parte più profonda di chi viene intervistato. E anche - va detto - è modo per far emergere la capacità del giornalista di scavare dentro il personaggio e l’onestà di intenti nel farlo. Scrisse Gaetano Salvemini, storico, politico e giornalista: “Noi non possiamo essere imparziali. Possiamo essere soltanto intellettualmente onesti: cioè renderci conto delle nostre passioni, tenerci in guardia contro di esse e mettere in guardia i nostri lettori contro i pericoli della nostra parzialità. L’imparzialità è un sogno, la probità è un dovere”.

Come giocolieri sul Web

Capisco quanto sia tristemente contraddittorio passare il tempo con i più giovani a dir loro che l’impiego delle strumentazioni digitali, dai motori di ricerca all’Intelligenza artificiale sino alla miriade variegata delle applicazioni, va fatto con misura e intelligenza. Specie se poi ci si trova noi stessi ad essere bombardati, vittime e carnefici, da mille sollecitazioni senza troppe regole e facendo saltare gli orari, assillati come siamo dalle messaggistiche le più varie.
Interessante leggere quel che scrive
François Desnoyers su Le Monde, che racconta come siamo ormai simili a dei giocolieri che si trovano a destreggiarsi fra diverse e spesso contemporanee sollecitazioni.
Ecco l’inizio dell’articolo: “C’est une gymnastique périlleuse, tant au niveau pratique qu’intellectuel. Lorsqu’elle est en télétravail, Claire, cadre dans le marketing digital, assiste parfois à deux réunions simultanément. « Je me connecte à la première depuis mon téléphone, à la seconde avec mon ordinateur, explique-t-elle. Je coupe ma caméra et mets le son en fond pour la visio qui me semble moins prioritaire, et je me concentre et interviens essentiellement sur l’autre. C’est complexe, assez fatigant, mais ça m’évite de rater une information qui pourrait ensuite me faire défaut. »
Dans le monde du travail, le don d’ubiquité développé par Claire porte un nom : le multitasking ou multitâche. Il désigne la propension de certains salariés à réaliser plusieurs tâches en même temps”.
Da un’esperienza soggettiva ma esemplare ad un approccio più scientifico: “Une étude de l’Observatoire de l’infobésité et de la collaboration numérique (OICN) souligne l’importance du phénomène : 21 % des réunions acceptées se chevaucheraient (36 % pour les seuls dirigeants). Autre illustration : les sondés enverraient 1,1 mail par heure de réunion en moyenne (1,7 pour les dirigeants).
Ces pratiques en développement apparaissent comme des révélateurs. Elles témoignent d’une intensification des échanges et des sollicitations en entreprise, portées en premier lieu par les transformations digitales et l’extension du télétravail”.
Vale ormai, sottolinea Desnoyer, per tutti i livelli: “Au quotidien, les collaborateurs sont régulièrement interrompus dans leurs missions par téléphone, mail ou chat et doivent « multitasker » en jonglant simultanément entre différents dossiers. « On assiste à un morcellement du travail, note Marc-Eric Bobillier Chaumon, professeur au Conservatoire national des arts et métiers. Cette fragmentation avait déjà été observée chez les cadres dans les années 1980. Désormais, elle peut toucher tous les salariés utilisant différentes technologies. Le phénomène s’est aussi intensifié : la durée moyenne des tâches était alors de quinze à vingt minutes en moyenne, elle n’est plus aujourd’hui que de quatre minutes trente. »
« Les salariés travaillent de manière dispersée et cela a un coût pour leur santé, poursuit-il. C’est une situation très exigeante cognitivement et très déstabilisante professionnellement. Ils ne contrôlent pas le flux des injonctions qui leur parvient mais le subissent. » ”.
Ma esistono certe difese, come mettere nei contratti di lavoro il diritto alla disconnessione e cioè al diritto dei dipendenti di disconnettersi dal lavoro e di non ricevere o rispondere a qualsiasi e-mail, chiamata, o messaggio al di fuori del normale orario di lavoro. Più difficile incidere su di un fenomeno incidente dentro l’orario di lavoro.
Il giornalista propone, però, qualche caso di scuola in positivo: “De rares entreprises y travaillent toutefois. C’est le cas de Dalkia, filiale d’EDF. Sa branche francilienne a lancé voici quatre ans une démarche pour réguler les flux de mails, tant en interne qu’avec la clientèle. « Nous avons mené une opération de sensibilisation, montrant que si nous pouvions “subir”, nous pouvions également “faire subir”, en envoyant beaucoup de courriels, parfois sans s’en rendre vraiment compte », explique Benoit Guiblin, directeur régional Ile-de-France. Prise de conscience et diffusion de bonnes pratiques (éviter les conversations par mail…) ont permis « de diminuer le volume global de courriels de 10 à 15 % selon les entités », indique-t-il.
Alan, spécialiste de l’assurance-santé, a pour sa part pris une décision radicale : bannir les réunions. « Les échanges se font uniquement à l’écrit et de manière asynchrone dans de petits forums de discussion ouverts pour quelques jours sur un sujet précis, explique son DRH Paul Sauveplane. Chacun apporte sa contribution au moment où il le souhaite. » Dans le même temps, les messageries instantanées sont soumises à des règles visant à « casser l’instantanéité. Chaque jour, une seule personne par service active ses notifications et devra être réactive face aux sollicitations ». L’objectif étant que tous les autres collaborateurs puissent bénéficier « de longues plages de concentration ».
Enfin, des initiatives visant à réduire les sollicitations sont parfois prises par les salariés eux-mêmes, de manière spontanée. C’est le cas de Kathia, formatrice dans le secteur de la vente : « Je bloque d’office chaque semaine des créneaux dans mon agenda partagé, afin de montrer que je ne suis pas disponible pour une réunion. » Une heure le mardi, une autre le jeudi et deux le vendredi durant lesquelles elle peut préciser sur les messageries qu’elle ne doit pas être dérangée. De quoi lui permettre de se concentrer, « couvrir enfin les objectifs de [son] poste sans avoir à basculer en mode “multitâche” ». Et, finalement, reprendre le contrôle de son rythme de travail”
Interessante, ma temo che sempre più bisognerà trovare modalità regolamentari per evitare stress e crescente difficoltà di concentrazione.

AlpMed occasione da non perdere

Ci sono passaggi politici importanti, che spesso accelerano e decelerano a seconda delle circostanze e anche delle volontà di chi governa.
Nei giorni scorsi - e l’esempio è significativo - ha ripreso il suo cammino, dopo una vera e propria eclissi, l’Euroregione AlpMed.
Mi assumo a pieno la responsabilità di avere pensato e poi ad aver operato per la nascita di questo strumento, normato con un regolamento europeo del 2006 poi aggiornato nel 2013 e che è servito per far nascere accordi importanti in diverse zone dell’Unione europea.
Chi ha scritto del tema anni fa in un articolo a carattere giuridico è stata mia moglie, Mara Ghidinelli, che seguì a suo tempo il dossier: ”Basta un semplice colpo d’occhio alla carta geografica per rendersi conto che lo spazio compreso tra il Rodano, il Ticino ed il Golfo di Genova forma un’entità geografica omogenea, di cui le Alpi costituiscono la spina dorsale. Uniti e separati più volte nel corso della storia già a partire dall’antichità, questi territori hanno conservato la loro identità seppure all’interno di due diversi Stati: le montagne e le frontiere non sono riu- scite a cancellare o inquadrare in rigide categorie o territori popolazioni e culture di italiani, francoprovenzali, francesi e occitani.
Quella dell’Euroregione Alpi-Mediterraneo è una storia di prossimità che è stata caratterizzata da una lunga alternanza di unioni e di separazioni decise a Parigi, Vienna o Madrid, senza tenere minimamente in considerazione le volontà, i desiderata e le affinità dei popoli interessati. Un trascorso dunque di scomposizioni e ricomposizioni territoriali, di cui uno degli ultimi episodi, probabilmente il più significativo degli ultimi cinque secoli, fu, nella seconda metà del XIX secolo, la separazione tra Italia e Francia del Regno di Sardegna.
Il 18 luglio 2007, a circa centocinquanta anni dal Trattato di Torino, la spinta volontaristica e consapevole della storia ha fatto il suo corso e i rappresentanti di Valle d’Aosta, Piemonte, Liguria, Provence-Alpes-Côte d’Azur e Rhône-Alpes hanno firmato l’accordo per la costituzione dell’Euroregione Alpi- Mediterraneo: uno spazio di collaborazione istituzionalizzata che conta circa sedici milioni di abitanti”.
Nel frattempo l’Auvergne è stata accorpata a Rhône-Alpes, allargandone il perimetro.
Le vicende di quegli anni sono appassionanti in una logica autonomistica. Nel 2009 le Regioni italiane interessate votarono una legge regionale per appoggiare l’Euroregione su di un gruppo europeo di cooperazione territoriale (GECT). L'obiettivo di un GECT consiste nel facilitare e promuovere in particolare la cooperazione territoriale tra i suoi membri – comprese una o più linee di cooperazione transfrontaliera, transnazionale e interregionale – al fine di rafforzare la coesione economica, sociale e territoriale dell'UE.
Incredibilmente il Governo italiano impugnò le leggi alla Corte Costituzionale, prendendo una batosta del grande giurista Giuseppe Tesauro e cito solo un passaggio della sentenza “le attività di partecipazione del GECT risultano expressis verbis ricondotte alle finalità proprie della cooperazione territoriale, in aderenza alle disposizioni del più volte citato Regolamento. Inoltre, la «promozione degli interessi dell’Euroregione presso gli Stati e le istituzioni europee», in quanto «compito» previsto per la realizzazione degli obbiettivi del GECT, risulta anch’esso ricondotto nell’ambito delle finalità di cooperazione territoriale che il regolamento comunitario affida ai GECT”.
Insomma una visione ciecamente nazionalista e di fatto antieuropeista venne sconfitta ed è sempre un bene che ciò avvenga.
A Courchevel, giorni fa, siamo usciti dal torpore di questi anni, peggiorato dal periodo pandemico, e cito una parte del comunicato ufficiale, di cui sono lieto, avendo rappresentato la Valle d’Aosta in questa riunione: “Cette rencontre politique entre les cinq Régions a permis de définir les priorités stratégiques à porter ensemble, en lien avec la Stratégie de l’Union européenne pour la région alpine (SUERA), et sur lesquelles des financements européens pourront être mobilisés, dans le cadre du programme Interreg ALCOTRA ou d’autres programmes européens”.
Insomma facciamo parte di un sistema essenziale per le Alpi in Europa e per le alleanze politiche che esaltano il ruolo della nostra Autonomia speciale.
Ma c’è poi il cruciale Trattato del Quirinale: “Cette réunion s’inscrit dans un contexte particulièrement favorable à la coopération dans ce territoire transfrontalier : la signature du Traité du Quirinal, le 26 novembre 2021 à Rome, visant à sceller une coopération bilatérale renforcée entre la France et l’Italie dans des domaines prioritaires ; le lancement du programme ALCOTRA France Italie pour la période 2021-2027, et l’ouverture d’appels à projets ciblant notamment la gouvernance et le dépassement des obstacles juridico-administratifs limitant la coopération transfrontalière.
Par ailleurs, les défis majeurs auxquels les territoires sont confrontés, en particulier le changement climatique, le dépeuplement et l’accès aux services de santé en zone de montagne, rendent nécessaire une concertation politique renforcée entre les cinq Régions pour garantir aux habitants, comme les jeunes et les familles, la possibilité de rester à habiter et travailler dans les zones plus éloignées”.
Ora si guarda avanti: “Les représentants des cinq Régions se sont accordés sur les grandes thématiques qui structureront les travaux de l’Eurorégion ces prochaines années, et qui pourront faire l’objet de projets conjoints :
- La décarbonation - mobilité durable
- Le développement économique et l’aménagement des territoires ruraux - La santé
- La jeunesse : éducation et formation
Dans la perspective de projets communs, les cinq Régions ont également convenu de renforcer la mobilisation de l’ensemble des ressources européennes disponibles en les diversifiant au-delà du programme Interreg ALCOTRA, en visant par exemple, les programmes Espace alpin, ou les programmes sectoriels, tels qu’Erasmus +, le Fonds Européen d’Innovation, le Mécanisme d’Interconnexion en Europe (MIE) volets transport et Energie”.
Il 2024 sarà cruciale: “Les Régions se sont donné rendez-vous en 2024 pour une nouvelle Conférence des Présidents en Vallée d’Aoste, et pour un évènement conjoint à Bruxelles, qui pourrait se tenir lors de la Semaine Européenne des Régions et des Villes”.
La ripartenza darà grandi soddisfazioni.

La minaccia dell’Overtourism

L’altro giorno a Roma mi sono chiesto come diavolo potesse vivere un residente in mezzo alla bolgia del centro e la stessa sensazione l’ho avuta nelle visite a Venezia, quando in una calle ho avuto il moto spontaneo di buttarmi in un canale per evitare il pigia pigia. Anche nella piccola Valle d’Aosta in certe occasioni – non parlo della Fiera di Sant’Orso perché in quel caso chi ci va lo sa – mi sono chiesto come fosse possibile essere tutti concentrati in un certo posto, quando la Valle offre, magari a distanza ravvicinata, località in cui si può stare più tranquilli.
Esiste ormai una parola che esprime questo disagio. Overtourism (in italiano suonerebbe come “Troppo turismo”) è, infatti, un neologismo in inglese che indica il sovraffollamento di turisti in una meta vacanziera. Il termine è stato inserito per la prima volta nel dizionario Oxford nel 2018, e venne candidato come parola dell’anno.
Antonio Polito sul Corriere, nel dirsi preoccupato, ha iniziato in suo articolo sul tema con una battuta: “Naturalmente siamo tutti «open to meraviglia»”, riferendosi alla sciagurata campagna del Ministero del Turismo della Ministra Daniela Santanché (che in un Paese normale avrebbe già dato le dimissioni per le sue attività imprenditoriali “dubbie”)  con una Venere di Botticelli trasformata incredibilmente in una turista contemporanea con un sito Internet sul quale risultavano delle terribili sciocchezze anche sulla Valle d’Aosta.
Prosegue Polito: “Nel senso che il boom del turismo ci fa felici, se non fratelli siamo pur sempre figli d’Italia, avere successo nel mondo è comunque una soddisfazione. E poi ci fa ricchi, o almeno fa ricco il vicino che ha comprato l’appartamentino e l’ha messo a reddito come casa-vacanza, o il bar all’angolo che ormai ha la fila al mattino per la colazione col buono, o il negozio che affitta le biciclette a muscolosi olandesi incuranti del solleone. E se non ci fa ricchi ci fa comunque meno poveri, come accade ai plotoni di affannati bengalesi e cingalesi, sottopagati a cottimo per adescare a gran voce i clienti davanti ai fast food, un tanto a turista.
Poi però non ne possiamo nemmeno più. Non se n’erano mai visti tanti. Almeno a Venezia, Firenze, Roma, e sempre più a Napoli e Milano, l’invasione sta assumendo forme patologiche, ormai incompatibili con le normali funzioni urbane delle nostre città. Complice il tradizionale lassismo italiano e una certa anarchia nella gestione delle regole, assistiamo a fenomeni alluvionali di vera e propria tracimazione di folle. Nella Suburra di Roma, nei vicoli di Spaccanapoli, nel quadrilatero della moda a Milano, i marciapiedi non ne contengono letteralmente più il fiume, che così esonda sul manto stradale:
Descrizione perfetta del rischio scempio che molti di noi hanno visto.
Più avanti aggiunge: “Dopo una mattinata in giro (diamo questa notizia: oltre ai turisti nelle città c’è anche gente che lavora, o che non lavora più perché si è fatta anziana ma si ostina a uscire per la spesa), bisogna tenere i nervi molto saldi prima di parlare di «overtourism», come è ormai definito questo fenomeno. Non bisogna cioè cedere alla facile e snobistica tentazione di disprezzare le masse quando non ne facciamo parte, di rifiutare agli altri bellezze, monumenti e atmosfere che ci godiamo ogni giorno, o piaceri che noi stessi avidamente cerchiamo invadendo a nostra volta Parigi o Londra.
Ma qualcosa va fatta. Di questo passo si rischia un infarto urbano. E non siamo che agli inizi: nel 2018, prima del Covid, il numero di turisti in giro per il mondo era di 1,4 miliardi. Sarà di 2 miliardi tra sei anni. Di 3 miliardi nel 2050. Il guaio (per modo di dire) è che anche le esigenze di mobilità dei non turisti aumentano con l’aumentare della rapidità dei trasporti (alta velocità, aerei) e con l’invecchiamento della popolazione (gli over 65 non vanno in monopattino, hanno bisogno di autobus, metrò e taxi). Il che ci fa facilmente prevedere che, tra poco, nelle città non ci staremo più tutti insieme”.
Poi la parte di riflessione costruttiva: “Fare qualcosa vuol dire adeguare la nostra vita, le nostre strutture civili, le nostre città, ai numeri crescenti di turisti, in modo che portino reddito e benefici al settore senza rendere impossibile la vita degli altri. Per esempio riorganizzare il traffico urbano, con aree pedonali per loro e aree di circolazione automobilistica per i residenti. Potenziare la raccolta dei rifiuti in quartieri in cui ormai vivono stabilmente alcune migliaia di persone in più. Chiedersi di quanti voli aerei abbiamo bisogno d’estate per evitare che i prezzi schizzino di ora in ora o che ti lascino a terra per overbooking. Aumentare il numero dei taxi così da non dover fare file di un’ora all’uscita dalla stazione. In una parola programmare, quello che in Italia non si fa mai; e avere un potere pubblico in grado di farlo, perché è suo dovere proteggere lo spazio e le funzioni pubbliche, e un capitalismo moderno non consiste nel dominio dell’algoritmo e del profitto senza regole. È il potere pubblico che può mettere in campo gli incentivi e le norme che spingano a diversificare, distribuire, indirizzare le masse di turisti anche verso i «second best», posti e luoghi magnifici che alleggerirebbero le mete tradizionali e meriterebbero più presenze, ma non finiscono mai nelle campagne pubblicitarie della Venere di Botticelli, dietro la quale spiccano solo Venezia, Firenze e Roma (basti pensare che in Italia ci sono 610 musei con una media di appena 2,7 visitatori al giorno, e altri 998 che arrivano a 13,7)”.
La chiosa in qualche modo persino ci riaguarda: “Il turismo è una benedizione del cielo, ovviamente. Per almeno cinquecento dei tremila comuni turistici italiani, in particolare quelli montani, è addirittura condizione di vita, nel senso che senza morirebbero. Dunque lo vogliamo. E anche se non lo volessimo, è ormai una realtà, destinata a crescere ancora e tumultuosamente. Dunque ci dobbiamo convivere. Perciò sarebbe meglio pensare al più presto a una strategia, prima di restarne soffocati”
L’organizzazione mondiale del turismo (UNWTO) ha dedicato un intero Rapporto al fenomeno dell’overtourism., che propone 11 strategie di contrasto, alcune comprensibili, altre meno. Le elennco.
1) Incentivare la dispersione dei turisti all’interno della città, e anche oltre nel territorio, suggerendo la visita di mete meno note e di aree meno turistiche.
2) Promuovere il turismo in periodi diversi (ad esempio fuori stagione) e in fasce orarie diverse dalle più gettonate.
3) Creare nuovi itinerari e attrazioni turistiche diverse dalle più frequentate.
4) Rivedere e migliorare i regolamenti, ad esempio chiudere al traffico alcune aree più fragili o troppo frequentate.
5) Attrarre tipologie di viaggiatori più responsabili.
6) Garantire i benefici del turismo alle comunità locali, ad esempio aumentando il numero di abitanti impiegati nel turismo, e coinvolgendo i residenti nella creazione di esperienze turistiche.
7) Sviluppare e promuovere esperienze della città o del territorio che beneficino sia i turisti che i residenti.
8) Aumentare le infrastrutture e i servizi della località.
9) Coinvolgere la comunità locale nelle decisioni e scelte turistiche.
10) Educare i viaggiatori e comunicare loro come essere più responsabili e rispettosi del luogo.
11) Monitorare e misurare i cambiamenti.

Condividi contenuti

Registrazione Tribunale di Aosta n.2/2018 | Direttore responsabile Mara Ghidinelli | © 2008-2021 Luciano Caveri