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15 mar 2021

Unesco: la volta buona per i walser?

di Luciano Caveri

Viene in mente la canzone "Quattro amici al bar" di Gino Paoli. C'erano politici amici dei walser come Piero Giarda e chi vi scrive (porta la mia firma la modifica dello Statuto speciale valdostano e la legge nazionale di tutela che finalmente riconobbe i walser), professori espertissimi dei walser come Enrico Rizzi e Luigi Zanzi (che ci ha lasciati con un patrimonio di scritti straordinario) ed un amico purtroppo anche lui scomparso prematuramente, Enrico Rondelli della Valsesia. Nasce così con la piccola Fondazione Monte Rosa l'idea di una candidatura all'Unesco delle comunità walser. Ritrovo una mozione votata nel 2006 dal Consiglio Valle (cosa simile venne votata dalla Regione Piemonte), che ricorda quelle tappe per arrivarci.

Così iniziava: "le 4 mai 2002, à Macugnaga, à l'occasion des "États généraux des Walser", les représentants des Communes walser d'Italie et des Associations walser d'Italie, de Suisse, d'Autriche, de France et du Liechtenstein ont repris à leur compte la proposition d'insertion de la culture et du milieu walser dans la liste des chefs-d'œuvre du patrimoine culture l'immatériel de l'humanité de l'Unesco et se sont engagés à définir les initiatives les plus appropriées pour obtenir cette reconnaissance". Eravamo, però, ancora in attesa che Unesco approvasse questa nuova forma di tutela, il patrimonio immateriale. Una scelta che creò qualche polemica in chi, non conoscendo le cose, contrappose, il patrimonio materiale, rallentando la corsa. Successivamente: "le 23 août 2003, à Formazza, à l'occasion du Congrès international sur la protection de la culture walser, la proposition de présentation à l'Unesco d'une candidature des Alpes walser a été formellement accueillie par le Gouvernement italien, en la personne du ministre des Activités et des biens culturels Giuliano Urbani, qui a annoncé que ledit Gouvernement soutiendrait cette initiative; le 25 octobre 2003, à Varallo Sesia, lors de la Conférence des Communes walser du Piémont, les représentants des Provinces de Vercelli et de Verbanio-Cusio-Ossola, des Communes walser du Piémont et des associations walser oeuvrant dans cette région ont convenu d'adhérer à cette proposition de candidature et de confier à la Fondation internationale Mont-Rose le soin d'élaborer un "livre blanc", de même que la documentation nécessaire au dossier de candidature. Les 21 et 22 mai 2004, à Alagna Valsesia, dans le cadre du congrès international sur "Le peuple des Alpes" organisé par la Fondation internationale Mont-Rose, le sous-secrétaire aux Biens culturels Nicola Bono, responsable des projets Unesco au sein du Gouvernement italien, a proposé de soumettre la candidature des Alpes walser au nouveau programme de l'Unesco pour la préservation du patrimoine culturel immatériel. Prenant acte du fait que le 27 août 2004, le président de la Fondation internationale Mont-Rose a soumis au Ministère des activités et des biens culturels la proposition de candidature des Alpes walser en tant que premier dossier présenté par l'Italie pour l'insertion dans le patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. Considérant que le 5 janvier 2005, la Conférence permanente pour la préservation de la langue et de la culture walser s'est exprimée en faveur de la candidature des Alpes walser au programme de l'Unesco pour la préservation du patrimoine culturel immatériel. Considérant également que les communes de Gressoney-La-Trinité, Issime et Gressoney-Saint-Jean ont décidé de soutenir ce dossier et adopté, le 18 mars 2005, le 29 août 2005 et le 7 septembre 2005, respectivement, une délibération portant soutien de la candidature des Alpes walser au programme de l'Unesco pour la préservation du patrimoine culturel immatériel". Dopo molte altre varie premesse così si impegnavano tutti i soggetti possibili: "à soutenir la candidature des Alpes walser au programme de l'Unesco pour la préservation du patrimoine culturel immatériel, en faisant siennes les indications et motivations formulées par la Fondation internationale Mont-Rose le 27 août 2004 et en aidant ladite Fondation à mettre au point la documentation nécessaire à l'approbation de cette candidature; à entreprendre les actions nécessaires pour sensibiliser les autorités locales et nationales de la France, de la Suisse, de l' Autriche et du Liechtenstein, afin que ces pays ratifient eux aussi dès que possible ladite Convention de l'Unesco". Ci furono puntate successive, l'ultima nel 2017 a Roma presso la sede italiana dell'Unesco, che non sortirono effetti, mentre a Parigi la stessa Unesco macinava iscrizioni di tutti i generi, alcune delle quali persino paiono svilire la portata del riconoscimento con ampi sospetti di vie privilegiate per alcune lunghe attese degli altri, walser compresi. L'altra sera, in videoconferenza con molte persone delle comunità walser, ho avuto conferma che il dossier è ripartito ed è nelle mani solide dell'organizzazione internazionale che raccoglie tutti i walser delle Alpi. Si punta di nuovo al patrimonio immateriale e, se ho ben capito, i walser dovrebbero - in una logica che riguarderebbe alla fine tutte le comunità walser - figurare nel Registro delle buone pratiche di salvaguardia, che è cosa nuova, di cui mai avevo sentito parlare e la tempistica ci porta all'orizzonte 2022. Data che non sarebbe male: vent'anni dopo la prima idea!