E' un possibile regalo di Natale, che racconta una storia incredibile e ci pone di fronte ad una stimolante avventura intellettuale. Cosa sarebbe stata la Prima Guerra Mondiale se all'epoca ci fossero stati i Social? Oppure: possono i Social aiutarci a ricreare vicende storiche per arricchire anniversari, come quello dei cento anni dallo scoppio della Grande Guerra? Partiamo dal libro e dalla descrizione che ne viene fatta per i possibili acquirenti: "Léon 1914, Le poilu aux 60000 fans" sort aux Editions de l'Oppportun, enrichi d'un nouveau contenu digital. A l'aube du Centenaire de la Grande Guerre, Léon Vivien, va perpétuer de façon originale la mémoires des millions de poilus tombés pour défendre leur terre et tous ceux qu'ils aimaient". Chi sono i poilus? Così spiega "Wikipedia" francese: "Le mot "poilu" désignait aussi à l'époque dans le langage familier ou argotique quelqu'un de courageux, de viril (cf. par exemple l'expression plus ancienne "un brave à trois poils", que l'on trouve chez Molière, de même les expressions "avoir du poil" et "avoir du poil aux yeux") ou l'admiration portée à quelqu'un "qui a du poil au ventre". Dans son ouvrage L'Argot de la guerre, d'après une enquête auprès des officiers et soldats, Albert Dauzat donne la même explication: «avant d'être le soldat de la Marne, le "poilu" est le grognard d'Austerlitz, ce n'est pas l'homme à la barbe inculte, qui n'a pas le temps de se raser, ce serait trop pittoresque, c'est beaucoup mieux: c'est l'homme qui a du poil au bon endroit, pas dans la main!». C'est le symbole de la virilité. Ce terme militaire datant de plus d'un siècle avant la Grande Guerre, "désignait dans les casernes où il prédominait, l'élément parisien et faubourien, soit l'homme d'attaque qui n'a pas froid aux yeux, soit l'homme tout court". À l'armée, les soldats s'appellent officiellement «les hommes». Marcel Cohen, linguiste lui aussi mobilisé et participant à l'enquête, précisa qu'en langage militaire le mot signifiait individu. Jehan Rictus, poète et écrivain populaire fut beaucoup lu dans les tranchées. Dans ses textes, l'homme du peuple est nommé "poilu" : "Malheurs aux riches/Heureux les poilus sans pognon". Mais depuis 1914, dit Albert Dauzat qui étudiait l'étymologie et l'histoire des mots, le terme "poilu" désigne pour le civil «le soldat combattant» qui défend notre sol, par opposition à «l'embusqué»". Il nocciolo della storia da raccontare è, invece, tutta qui: "Une histoire incroyable: le 10 avril dernier, un certain Léon Vivien, soldat en 1914 commençait à se raconter sur "Facebook". Cette expérience digitale, conçue par l'agence "Ddb Paris" pour le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux a touché plus de 11 millions de personnes, en France mais aussi au-delà des frontières. Un profil de personnage fictif, mais terriblement réaliste, pour raconter de façon vivante le quotidien des poilus". Così realistico che Léon muore in battaglia, lasciando negli iscritti al suo profilo un'enorme impressione. L'idea era nata in questo modo: "Jean-François, un rédacteur de "Ddb" tombe sous le charme et la force de mémoire du Musée de la Grande Guerre de Meaux, qui présente, depuis novembre 2011, la collection publique la plus riche d'Europe sur 14-18. Avec une vision moins aérienne, plus humaine de la première guerre mondiale. "Ddb Paris" réalise d'abord, en novembre 2012, une campagne print choc pour le premier anniversaire du Musée. Puis, l'idée germe autour d'une opération innovante sur "Facebook". «Pourquoi les gens qui suivent des marquesqui n'ont pas toujours grand chose à dire ne suivraient pas la vie d'un soldat de 14-18 sur Facebook?», s'interroge Jean-Luc Bravi de "Ddb" (l'agence est mécène sur cette opération. Sur la base d'une documentation très riche fournie par le Musée, et avec la caution de l'historien Jean-Pierre Verney, "Ddb Paris" a en effet imaginé ce qu'un jeune français aurait posté quotidiennement si le réseau social avait existé il y a un siècle, au moment précis où un jeu d'alliances inexorables allait entraîner des millions d'hommes dans la guerre. A l'heure où 23 millions de français racontent quotidiennement leur vie à travers leurs posts et statuts sur "Facebook", imaginez ce que ces mêmes internautes, plongés subitement dans le fracas du vingtième siècle, auraient eu à raconter si le réseau social avait existé en 1914». Il successo ha sancito la bontà dell'operazione e apre una prospettiva interessante di approccio alla grande Storia. Pensando appunto a come essa sia la sommatoria di tante storie personali, che si intrecciano con le vicende più vaste. I Social raggiungono, con efficacia, anche chi di certe vicende storiche ha sentito parlare, in modo distratto, solo sui libri di scuola e li può, nella simulazione, avvicinare come fa con la quotidianità.