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12 set 2019

Povero Luigi XIV...

di Luciano Caveri

Quando si visitano i castelli valdostani, che pure coprono epoche diverse, si resta piuttosto colpiti - e più antichi sono come epoca di costruzione e di utilizzo e più la constatazione è evidente - da una certa rusticità. Ma anche maestose dimore altrove che apparivano pompose non erano tutto oro luccicante, ma soprattutto anche la vita dei nobili non era "rose e fiori" e dunque figurarsi quella dei popolani. Mi è capitato di trovare un articolo significativo, dedicato ad una personalità notissima, il Re di Francia Luigi XIV (1638-1715), noto per la vastità del suo Regno come il Re Sole. E' un punto di vista particolare, quello frutto della penna per "L'Express" di Laurent Alexandre (chirurgien, énarque, entrepreneur), che smonta con arguzia quel mondo di frottole dei laudatores temporis acti che ammantano il passato di luci e fasti, che andrebbero sempre relativizzati per rispetto della verità. In più se si contestualizza la vita dei re e dei nobili, figurarsi a cascata - come dicevo - quali siano state le condizioni di vita della povera gente.

Per capirci basta il titolo, in apparenza provocatorio: "Un ouvrier de 2019 vit mieux que Louis XIV". Ecco l'apparente paradosso: «Le Roi-Soleil était tout-puissant et disposait de magnifiques demeures entretenues par d'innombrables serviteurs. Mais sa vie était bien difficile. Il faisait très froid à Versailles en hiver: le vin gelait à la table du roi. Il y faisait très sombre: 100 bougies éclairent moins qu'une petite ampoule électrique. L'odeur était pestilentielle dans ce château sans hygiène; seuls les parfums masquaient très imparfaitement cette situation. Les voyages étaient interminables dans des carrosses effroyablement inconfortables. Le périple du roi pour aller se marier à Saint-Jean-de-Luz, dans les Pyrénées Atlantiques, dura des semaines; un ouvrier peut faire Paris-Biarritz en soixante-quinze minutes en low cost pour 25 euros. Le roi disposait de beaucoup moins d'informations et de distractions qu'un ouvrier de 2019 équipé d'un smartphone bas de gamme. Si Louis XV est l'arrière-petit-fils de Louis XVI, c'est parce que sa famille a été décimée par la variole, la rougeole et d'autres maladies souvent fatales à l'époque. Grace à une solide nature, le Roi-Soleil a survécu à la variole, la rougeole et à la scarlatine, mais à partir de 1660 est constamment malade». L'elenco è degno del peggior malato e segno di una vita, pur nei lussi, davvero grigia: «La vie du roi était gâchée par des vertiges majeurs, des rhumatismes hyperalgiques, multiples problèmes dermatologiques , des fievres permanentes, des furoncles géants et des tuméfactions purulentes à partir de 1696». Poi l'elenco si fa inquietante: «L'entourage signale également des "indigestions dégoutantes" ainsi que des parasites intestinaux qui sont accompagnés de telles douleurs et diarrhées que le roi doit d'urgence quitter d'innombrables réunions. Ses lithiases urinaires et ses nombreuses crises de goutte, pour lesquelles il n'existait alors aucun traitement, le tourmentaient affreusement et lui rendaient la vie difficilement supportable. La dentition de Louis XIV est très tôt dans un état effroyable. Dès 45 ans, il n'a plus de dents: la dentisterie de l'époque se limite à l'arrachage sans antalgiques des "dents pourries". L'extraction des derniers chicots a ouvert un orifice dans a voûté du palais, ce qui entraîne, selon son médecin, qui consignait toutes ses observations par écrit, que "toutes les fois que le roi buvait ou se gargarisait, ce trou portait l'eau de sa bouche dans son nez, d'où elle coulait comme une fontaine". Pendant des années, Louis XIV supportera stoïquement cet ulcère perforant du palais associé à une sinusite gangreneuse, mais, en 1685, l'odeur "forte et quasi cadavéreuse" n'est plus supportable, et son chirurgien réalise, sans aucune anesthésie, 14 pointes de feu pour cicatriser la fistule. Le roi mettra plusieurs mois avant de reprendre le rythme normal de ses repas. Souffrant d'une fistule anale, Louis XIV hurlait devant ses proches tellement la douleur était intolérable. Pour soigner la fistule du roi, son chirurgien invente en 1686 un bistouri spécial et affine la technique opératoire sur 75 indigents à l'hôpital de Versailles. De nombreuses opérations de plusieurs heures, chacune sans anesthésie, durant lesquelles le roi souffre atrocement, sont nécessaires pour le guérir. Louis XIV a été inutilement saigné une quarantaine de fois et a subi plusieurs centaines de clystères qui aggravaient ses diverticules du colon. Le Roi-Soleil a souffert de multiples ennuis de santé dont le traitement serait aujourd'hui indolore, immédiat, et remboursé à 100 pour 100 par la Sécurité sociale. Et l'interminable et atroce agonie du roi par nécrose de la jambe serait évitée grâce à une banale opération de chirurgie vasculaire. Non, même pour les rois, ce n'était pas mieux avant! Oui, je préférerais etre ouvrier en 2019 que de subir la vie de Louis XIV». Ovvia la provocazione, ma questo Re Sole era davvero male in arnese, certo però il suo destino risultò migliore di quello di Luigi XVI, ghigliottinato nel 1793.