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15 giu 2015

Contro lo spreco alimentare

di Luciano Caveri

Lo spreco alimentare è un'evidenza della nostra società. Ci sono molti rapporti, densi di cifre, che ci dicono con grande semplicità che la metà del cibo prodotto nel mondo finisce, benché commestibile, nella spazzatura. Basta fare mente locale sui consumi domestici di ciascuno di noi per osservare dal basso il fenomeno. Chi si occupa molto del tema è il "Barilla center for food", finanziato dalla grande casa di pasta, che calcola in una forbice fra i dieci ed i venti milioni di tonnellate di prodotti alimentari buttati via ogni anno in Italia per un valore di 37 miliardi (non ho sbagliato: è miliardi!), pari grossomodo a 450 euro l'anno per famiglia. Questa montagna di cibo sfamerebbe - anche se ovviamente il calcolo è sempre teorico - 44 milioni di persone e sappiamo quanti nel mondo (ma anche da noi, come dimostra il lavoro caritatevole del "Banco alimentare") hanno problemi di fame.

Ora si discute molto del "modello francese" e di alcune recenti imposizioni di legge. Prendiamo una sintesi fra le tante - in questo caso dal sito consoglobe.com - che spiega cosa sia avvenuto: "Enfin: la loi interdit en France à la grande distribution de jeter les invendus alimentaires. Après l'appel d'un élu de Courbevoie en 2014 à dire "Stop au gâchis alimentaire en France!", une loi contre le gaspillage alimentaire a été adoptée à l'unanimité par l'Assemblée Nationale jeudi 21 mai 2015". Poi la spiegazione di maggior dettaglio: "Vous le savez peut-être déjà mais nos pays voisins luttent déjà mieux contre le gâchis. Ainsi, la Belgique a interdit le gaspillage alimentaire dans ses supermarchés. Ce n'était malheureusement pas le cas de la France jusqu'au 21 mai. Plusieurs raisons à cela: les légumes sont toujours trop calibrés, même s'il y a eu quelques exceptions, restées opérations spéciales. La deuxième raison, honteuse, est que la loi française obligeait les invendus des supermarchés à êtrejetés, pour des raisons d'hygiène. Résultat: bon nombre d'enseigne vont jusqu'à javelliser leurs bennes pour éviter que dessans-abris ou personnes dans le besoin ne récupèrent la nourriture (pour éviter les procès, par exemple). On estime que 20 kg de nourriture sont jetés par supermarché et par jour. Cela fait 218 tonnes de nourriture encore consommable par an. Chaque français jette en moyenne 20 à 30 kilos de nourriture par an, soit quelque 12 à 20 milliards d'euros par an". La storia francese è interessante: "Arash Derambarsh, élu à Courbevoie, s'est indigné de cette situation, arguant qu'en France il y a de plus en plus de SDF (che sarebbero i senzatetto, detti anche in italiano "barboni"), que la situation économique est compliqué pour bon nombre de français, y compris de la classe moyenne. De toute façon, gâcher de la nourriture encore mangeable est honteux. L'élu a testé une méthode: "Depuis quelques jours, avec desamis et bénévoles de ma commune, Courbevoie, nous récupérons trois soirs par semaine les invendus d'un supermarché pour les distribuer aux personnes nécessiteuses, notamment les SDF". Il veut donc généraliser cette pratique: "Fort de cette expérience et avec mon ami Mathieu Kassovitz, sensible à cette question, nous avons décidé de lancer cette pétition pour obtenir une loi imposant à tous les supermarchés de distribuer leurs invendus". Sa pétition a poussé les députés et le gouvernement à prendre desmesures concrètes contre le gaspillage alimentaire. 175.000 personnes ont signé en faveur de cette initiative, présentée début avril à l'Élysée comme un amendement dans le cadre du projet de loi Macro, par la sénatrice Nathalie Goulet. Selon bon nombre d'associations, l'idée est séduisante mais la pratique est plus compliquée à mettre en place, le flux de marchandises étant compliqué à gérer ensuite par les structures. Il serait préférable de fédérer les différentes initiatives existantes, peut-être via une agence nationale. Désormais, les moyennes et grandes surfaces de plus de 400 mètres carrés auront l'obligation de conclure une convention avec une association caritative, afin de faciliter les dons alimentaires. Par ailleurs, les produits sousmarque de distributeur qui seraient retournés au fournisseur, alorsqu'ils sont détruits actuellement, seront autorisés au don. Mais il reste beaucoup à faire pour mettre ces mesures en vigueur, selon les associations caritatives. Qui critique aussi le fait qu'elle ne cible que les grandes surfaces, qui représentent seulement 5 pour cent du gaspillage alimentaire en France". Se uno va sul sito dell'Assemblée Nationale si accorge che la normativa dove si parla di questo spreco alimentare, pur come abbiamo visto assai parziale, è finita in una legge lunghissima e complessa sulla "transition énergétique pour la croissance verte". Dunque, per capirci, una materia che non c'entra molto, ma il testo di legge specifico, ben più completo, era finito nelle sabbie mobili della Camera francese e l'emendamento ne ha tirato fuori una parte. In Italia il testo ha creato grande attenzione: quanto ci vorrà per avere anche in Italia una legge che tenga conto della situazione italiana?