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09 gen 2015

Il "Med" ai cinesi, smacco ai francesi

di Luciano Caveri

Bisogna rassegnarsi: tutto cambia. Vale per le cose importanti, figurarsi per gli elementi di complemento, che pure hanno fatto parte integrante della tua vita. Cito un caso che mi incuriosisce in questo periodo, perché mi ricorda alcune vacanze indimenticabili nell'arco di almeno trentacinque anni. Ho seguito il clamoroso braccio di ferro fra una gruppo cinese (in connessione con i vertici attuali della società) ed una cordata guidata dal finanziere italiano Andrea Bonomi, la "Global Resorts", per il controllo del "Club Mediterranée", club per le vacanze sinora vanto transalpino. Hanno vinto i cinesi, offrendo una cifra astronomica. Così Bonomi e soci hanno deciso di "non procedere a un incremento del prezzo" dell'Opa su "Club Med" e cederanno le loro azioni nella società. Difatti il comunicato di Bonomi è sferzante: "Global Resorts è soddisfatta che sia stata raggiunta una superiore valutazione a favore degli azionisti di minoranza e augura alla società e ai suoi dipendenti un florido futuro". Marie Heuclin della "Agenzia France Presse" così esprime lo stato d'animo di larga parte dei francesi: "Tournant un peu plus le dos à ses racines populaires, le "Club Med" entend accentuer, désormais sous l'égide du groupe chinois "Fosun", son grand virage vers l'internationalisation et le haut de gamme, une stratégie encore peu concluante et qui se cherche un nouveau souffle". La collega francese non le manda a dire: "Cette ligne est "la seule possible" pour assurer l'avenir du "Club Méditerranée", qui fête ses 65 ans cette année, juge d'ailleurs Henri Giscard d'Estaing, devenu son "Pdg" en 2002. Ses mots d'ordre: poursuivre la montée en gamme des villages vacances du "Club Med" et viser les nouveaux marchés prometteurs du tourisme, Chine en tête, où une classe aisée avide de vacances a émergé. Avec 1,2 milliard d'euros d'investissements en douze ans, les résultats ne sont pas vraiment au rendez-vous. En 2014, l'entreprise a essuyé une deuxième année consécutive de perte nette (12 millions d'euros), après des millésimes 2011 et 2012 légèrement dans le vert". Insomma: per ora la strategia confermata con la "vittoria" dei cinesi non ha funzionato, ma si prosegue su quella strada rischiosa. E il Med "cinesizzato" come sarà? Scrive Heuclin: "Le "Club Med", "marque mythique du tourisme" français comme l'écrit Jean-Jacques Manceau, dans "Club Med, réinventer le rêve" (Editions Perrin, 2010), va donc confirmer sous l'égide de "Fosun", sa volonté de définitivement tourner la page du club de vacances populaire où les "gentils organisateurs" tutoient non pas les clients, mais les "gentils membres". Aux oubliettes aussi l'image ringardisée des villages vacances véhiculée par le film "Les Bronzés" en 1978. A l'époque, le "Club Med" vit pourtant une période faste, ses villages parsèment la côte méditerranéenne, Tahiti, tout comme les montagnes européennes, défendent une idée démocratisée des vacances, portée par la famille Trigano (Gilbert, puis son fils Serge) qui tient le "Trident" de 1963 à 1997. On est loin cependant des tentes des débuts et du statut associatif défendu par Gérard Blitz lorsqu'il lance le "Club Méditerranée" en 1950". Segue la storia del Club, che ebbe pure la famiglia Agnelli come azionista importante. Ricordo che il "Med" ha un Club, ormai scarsamente valorizzato, al Breuil-Cervinia. Per Michel Braquet, un sindacalista dei lavoratori del "Med": "L'esprit GO, de partage et de convivialité, est menacé par cette opération stratégique tournée vers les Chinois, qui risquent de faire du "Club Med" un tour operator, un hôtel comme un autre". Anche la magia del "Med" rischia di scomparire, ma i ricordi resteranno...