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15 dic 2010

Una valdostana a Pechino

di Luciano Caveri

C'è un bel reportage su di un giornale lussemburghese "Le Quotidien", dedicato all'espansione dello sci in Cina. L'incipit è evidente: "«La Chine est aujourd'hui le seul endroit du monde où l'industrie est en croissance», a déclaré à l'AFP Justin Downes, un Canadien qui conseille des investisseurs intéressés par l'aménagement de stations de sports d'hiver". Più avanti dice l'intervista: "«Il y a actuellement cinq millions de Chinois qui font du ski», estime M. Downes, et l'agrandissement des stations existantes et la construction de nouveaux sites «devraient permettre d'atteindre vingt millions de skieurs en 2015»".

Aggiunge l'articolo: "Plus de 200 stations, la plupart très petites, ont déjà ouvert en Chine, des contreforts du plateau tibétain au Sichuan et Yunnan (sud-ouest), en passant par la Mongolie intérieure et jusqu'au Xinjiang (nord-ouest). Autour de Pékin, une dizaine d'entre elles fonctionnent presque uniquement avec de la neige artificielle, les précipitations hivernales étant de plus en plus rares. Sur les pistes de la station de Nanshan, à une heure du centre de la capitale, la majorité des skieurs chinois sont encore débutants, mais un petit snowpark a été aménagé pour quelques jeunes sportifs. Le service de location de matériel est rapide, mais impossible d'obtenir un réglage des fixations en fonction de son poids". Ma eccoci al punto che mi interessa: ""Gérées par des sociétés privées, les stations forment elles-mêmes leurs moniteurs, explique Martina Merlet, auteur d'un mémoire sur le développement des sports d'hiver en Chine. Cette Italienne du Val d'Aoste anime un club de sports alpins destiné aux enfants à Pékin, et travaille avec la station "Duolemeidi", à environ 250 km de la capitale dont le nom est dérivé du massif alpin des Dolomites. Les Chinois ne s'initient en général au ski qu'à l'âge adulte, car «les enfants doivent souvent faire du piano ou étudier les mathématiques durant le week-end», regrette la monitrice". In effetti fa piacere che, ormai da molti anni e conoscendo perfettamente la lingua e i costumi locali, ci sia questa giovane di Ayas, figlia di Davide, personalità assai conosciuta in paese, di cui è stato anche sindaco. Martina è un caso di scuola dei molti ragazzi valdostani che con coraggio affrontano il mondo e ricordo di aver parlato con lei, in più occasioni, dell’esperienza cinese. L’impressione è che questa "nuova frontiera" sia assai interessante e un giorno verrà in cui i cinesi, oltre alle "loro" montagne, vorranno visitare le Alpi per l'evidente reputazione e la grande storia. Bisognerà contare su persone come Martina.