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23 ott 2008

La crise mondiale

di Luciano Caveri

La crise de l'économie américaine, avec une intervention fédérale qui n'a évité qu'une partie des faillites, est avant tout une crise politique et elle ne représente pas, comme le pensent les économistes marxistes survécus, la fin irréversible du capitalisme. En tant que bons fédéralistes, nous croyons au marché sans en faire notre idole, comme cela arrive pour les irréductibles du libéralisme et nous estimons qu'un Etat trop présent dans le système économique fait craindre le triomphe de l'Etat-Nation, que nous considérons un ennemi naturel de la subsidiarité.

C'est l’autorité de la démocratie qui est en discussion et, comme cela est arrivé aux Etats-Unis, elle risque de céder le pas à toute règle pour répondre aux intérêts économiques des grands groupes au nom de l'argent et de l'échange de votes qui aux Etats-Unis se traduit en financements importants pour les campagnes électorales. L'absence de réseaux de contrôle et de vérification conduit à la débauche si les contrôleurs sont salariés par les contrôlés. Ce n'est pas le marché qui peut se donner des règles dans un contexte ordonné, parce qu'il y a quelqu'un qui agit malhonnêtement sans en payer les conséquences, grâce à la complicité de ceux qui ne respectent pas leurs devoirs, sans se faire de scrupules. C'est un cynisme garni de mensonges, qui offre l'image d'un faux esprit décisionnel puisque il se plie aux intérêts de chacun et à ceux des amis des amis. C'est ainsi que le rôle du "public", qui évite les opérations boursières, les jeux de hasard de la finance, les manœuvres qui pèsent sur les épaules de ceux qui économisent, se fait complice des pommes pourries qui détériorent le système, avec les lobbys qui amplifient leur pouvoir, au-delà de toute logique. C'est un argument intéressant et on peut l'appliquer tant aux grands systèmes politiques qu’aux petits. Il peut arriver qu'une loi soit transformée pour favoriser des intérêts économiques particuliers, que l'on modifie des décisions administratives à l'avantage de quelques personnes et non pas de tout le monde, que des individus plus façonnables obtiennent des rôles importants pour que d'autres agissent, par exemple, sur des adjudications de travaux ou favorisent des manœuvres sur les plans d'urbanismes municipaux. Par bonheur, en démocratie, les antidotes marchent et les déformations peuvent être corrigées.