Le retour du loup
Pendant mon activité internationale sur les problèmes de la montagne, je me suis souvent retrouvé à discuter du loup. Un animal qui, contrairement à certaines personnes, m'est très sympathique pour son intelligence et sa socialité; j'ai lu beaucoup de ce que les éthologues ont écrit sur lui et, comme tout le monde, j'ai regardé de beaux documentaires sur sa vie. J'ai toujours eu des chiens loup, les êtres les plus apparentés au loup que l'on arrive à dresser, et mon golden retriever court comme un de ces mammifères!
Parler du loup a toujours été un des classiques pendant les dîners entre montagnards venant de montagnes différentes, comme si, dans la modernité, on revenait à des discours ataviques. Notamment avec les français - Alpes ou Pyrénées, cela n'avait aucune importance - on arrivait à chaque fois à la question: «Vous faites comment avec le loup?».
Leur récit suivait un canevas répétitif: le retour ou le plus grand nombre de ces animaux donnait lieu à des inquiétudes pour les troupeaux des brebis, qui étaient décimés.
L'opposition était classique: d'un côté les administrateurs et les éleveurs, inquiets et favorables à la chasse au prédateur, et de l'autre les écologistes, prêts à sanctifier le rôle du loup pour l'écosystème et contraires à tout abattage.
Un récit de la même sorte m'avait été fait par mes amis occitans des vallées de Cuneo, qui m’avaient raconté en même temps des histoires anciennes et intéressantes sur les loups, qui sont présentes mêmes dans les légendes valdôtaines.
On avait parlé du même argument avec les autorités du Gouvernement valaisan et la lecture des journaux locaux qui racontent les faits concernant cet animal, qui finalement à été tué en raison de ses incursions même tout près de la frontière avec notre région, fournit beaucoup d'éléments sur les polémiques et les positions des deux factions.
Dans la Vallée d’Aoste paysanne les prédateurs - qui étaient quelques part les adversaires des chasseurs - avaient été tués et avaient disparu: loups, ours, lynx, chats sauvages, gypaètes. D'autres espèces - celui du bouquetin a été l'exemple d'un sauvetage "in extremis" - ont failli disparaître.
Aujourd'hui la situation de la faune sauvage est généralement modifiée, avec une croissance due à plusieurs raisons, parmi lesquelles une sorte de retour à la nature dérivant de l'abandon, de la part de l'homme, de vastes portions de territoire. Cela est vrai pour le loup aussi, qui a d'abord fait une timide apparition - au point de se demander s'il ne s'agissait pas de chiens à l'état sauvage - et qui a ensuite été reconnu grâce aux techniques modernes de la génétique et à la preuve donnée par les photos.
Tout cela jusqu'aux faits récents, les agressions aux troupeaux dans notre région, qui inquiètent les éleveurs de bétails, notamment les propriétaires des ovins qui se trouvent être la proie par excellence de cet animal.
A ce point toute comparaison est utile pour assumer des décisions au niveau politique et les nombreuses études menées sur les Alpes offrent des points de départs utiles. Toutefois il n'est pas banal de rappeler que en cette matière le territoire du Parc du Grand Paradis a une discipline juridique autonome à cause de la malheureuse absence de ces dispositions d'application du Statut qui devront réglementer les compétences régionales dans ce territoire: cela évitera la condition paradoxale d'une Région autonome dont, en beaucoup de matières, le pouvoir législatif s'arrête à la frontière du Parc national.
Pour le moment il faut espérer - sans vouloir offenser le Petit Chaperon Rouge - que la discussion sur le loup en Vallée d’Aoste n’assume pas un inutile caractère idéologique.
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Commenti
le petit chaperon rouge
Il problema del lupo secondo me risiede anche nel fatto che molti di noi (tutti?) sono cresciuti con la storia di capuccetto rosso nelle orecchie e adesso che qualcuno ci venga a dire che il lupo non fa del male a nessuno... è un po come quando ti dicono che lo squalo non attacca l'uomo: io se sento parlare di squali penso subito al famoso film, con la sua altrettanto famosa musica: tan-tan tan-tan tan-tan...
Il lupo non fa male a nessuno...
Lui caccia perchè deve mangiare. Ci sono dei metodi, usati in Piemonte, che io ho avuto il piacere di vedere 9 anni addietro applicati sul territorio. Ad esempio cani Pastore Maremmani addestrati, muli ( per sua natura poco incline ai rapporti sociali con il lupo, è per questo che ci sono appresso alle greggi di pecore) e altri accorgimenti.
Comunque i risultati della convivenza sono sul sito regione Piemonte. Oltre modo il progetto di sensibilizzazione e attuazione del progetto era stato portato sul territorio dal WWF con una mostra itinerante.
Non ho certezze
Ho voluto solo segnalare che una via mediana sarà obbligatoria, specie se i lupi aumentassero di molto la loro presenza sul territorio. Le due osservazioni sono entrambe fondate!
hai ragione
la via mediana ha tutti i presupposti per essere la migliore. Ma, come tutti gli animali, il lupo non è scemo: se capisce che il gregge è difficile da predare andra altrove a prelevare il suo sostentamento. Forse in questo modo ritornerà un naturale ecosistema con una naturale catena alimentare.
tema molto difficile
purtroppo la comparsa del lupo crea in ogni parte del mondo le stesse problematiche. Mi raccontava un collega francese che si occupa di allevamento e gestione degli alpeggi in alta savoia che per questioni ideologiche non si riesce a mettere nessuno d'accordo, mettendo anche in serio pericolo rapporti interpersonali tra gli adetti ai lavori. Spero che nella nostra regione prevalga il buon senso e si consideri con una certa importanza il delicato equilibrio tra uomo animale e territrio e le soluzioni che si andranno ad adottare mantengano le importanti funzioni di presidio da parte delle minuscole greggi che ancora sono presenti nei pascoli estivi. Altra considerazione non siamo ne il piemonte, ne la svizzera, ne la savoia ne l'alta savoia. ..... Se ci è stato riconosciuto un certo sato di specialità ci sarà pure una ragione.