September 2022

Gressani su Meloni

Fa piacere che nel mondo accademico, culturale e giornalistico francese spicchi - come una certezza attuale e futura - la figura di un giovane valdostano, Gilles Gressani, di cui ho già avuto modo di scrivere per le sue doti brillanti.
A poche ore dal voto in Italia ha scritto su Le Monde lcune sue riflessioni sul voto, che trovo originali rispetto a certe reazioni stereotipate lette e ascoltate.
Osserva Gressani: “La victoire nette de Giorgia Meloni et de son parti Fratelli d’Italia donne une majorité parlementaire absolue à une coalition dite de centre droit qui, malgré des fortes contradictions internes et des probables chocs externes, devrait gouverner l’Italie.
C’est un changement crucial à l’échelle continentale – il mérite d’être compris dans sa singularité, en se débarrassant d’une certaine condescendance qui accompagne, en ces heures, certaines analyses ainsi que d’un ton apocalyptique qui empêche de comprendre les perspectives et les risques bien réels de cette séquence. Il faut en effet se rappeler que l’Italie a même souvent révélé en avance les tendances profondes de la politique contemporaine européenne. S’il reste difficile de définir à chaud ce que sera la formule politique proposée par Giorgia Meloni – alors que les noms des personnes qui composeront le nouveau gouvernement ne sont pas encore connus –, on peut déjà formuler certaines hypothèses à partir de ce que fut la campagne électorale”.
Il carattere calmo e cartesiano mostra un metodo di partenza e la necessità di avere, come si dice in francese, la “tête froide”.
Così prosegue l’editoriale: “Giorgia Meloni est à la tête d’un parti qui s’inscrit dans une relation de filiation presque directe avec le principal parti néofasciste en Italie, le Mouvement social italien (MSI). On l’a vue, jeune militante, chanter les louanges de Mussolini ; encore aujourd’hui, dans son entourage et dans les rangs de son parti, on reconnaît de très nombreuses personnes « nostalgiques » du régime. Si tous ces éléments montrent la relation plus qu’ambiguë d’une partie de la droite italienne avec la mémoire du régime, il serait toutefois erroné de penser que c’est en proposant un retour au fascisme que Meloni a pu parvenir à imposer son hégémonie sur la droite italienne”.
Pensiero così articolato: “Cent ans après la marche sur Rome, l’histoire ne se répète ni en tragédie ni en farce. En réalité Mme Meloni n’incarne pas tout simplement le retour du fascisme, mais l’apparition d’une nouvelle formule politique que l’on pourrait désigner par le néologisme de « techno-souverainisme » : produit de la synthèse entre l’intégration des logiques technocratiques, l’acceptation du cadre géopolitique de l’Alliance atlantique et de sa dimension européenne, avec l’insistance sur des valeurs très conservatrices et des instances néonationalistes.
C’est un paradoxe qu’il faut noter. Tout en étant à la tête du principal parti au Parlement opposé au gouvernement de Mario Draghi, Giorgia Meloni a imprimé un tournant à la ligne de son parti : soutien à l’effort de guerre en Ukraine, alignement, au moins partiel, sur l’Europe. Ainsi une proposition qui reste plus à droite dans les valeurs et la culture politique a fini par paraître plus cohérente avec l’hypothèse du gouvernement sortant que celle de la Ligue de Matteo Salvini, le grand perdant de l’élection de ce dimanche.
Ce changement de cap est tactique et ambigu, en partie provoqué par le net avantage dans les sondages qui a permis à Giorgia Meloni de ne pas devoir faire une campagne électorale de rupture à l’intérieur et de s’adresser plutôt aux partenaires internationaux. On ne pourra apprécier la profondeur stratégique de cette réorientation que lorsqu’on mesurera son impact sur la composition du gouvernement, notamment la nomination au ministère-clé des finances”.
La prova che aspetta la Meloni è dimostrare che certo moderatismo annunciato corrisponda alla realtà è non sia un caso di travestimento per rassicurare gli elettori.
Qualche altro elemento: “Cela ne doit échapper à personne : Mme Meloni ne souhaite pas sortir de l’euro. Pourquoi ? La réponse la plus synthétique est fournie par le score du parti « Italexit » qui n’arrive pas à dépasser 1,9 % des voix. Grâce notamment à l’action de Mario Draghi – avec qui Mme Meloni semble avoir gardé des relations étroites –, la monnaie unique a fini par créer un sentiment d’appartenance, en définissant des limites nettes à toute initiative sérieuse de prise du pouvoir dans la deuxième puissance industrielle européenne. En installant dans l’électorat l’idée qu’il serait une forme de protection, l’euro a imposé un cadre même aux forces qui jusqu’alors contestaient l’ordre européen.
Cette dynamique n’est pas nouvelle. On constate depuis plusieurs années un effort, surtout rhétorique, de la part de l’extrême droite européenne pour se redéfinir autour d’un projet de valeurs civilisationnelles : ainsi l’idée du premier ministre hongrois Viktor Orban d’une « Europe blanche et chrétienne » capable de constituer une sorte d’internationale néonationaliste à l’échelle continentale pour changer le rapport de force et proposer une nouvelle « Europe des nations »
Mais si nous ne sommes pas dans l’Europe de 1922, nous ne sommes pas non plus dans l’Europe de 2019. La guerre en Ukraine a bousculé ce processus. Au niveau des représentations, elle a contribué à territorialiser une construction qui avait plutôt tendance à penser son action en termes géographiquement abstraits : marché, consommateurs, entreprises.
Selon le chef de la diplomatie européenne, elle a provoqué « le réveil géopolitique de l’Europe ». Avec le retour d’un conflit chaud, l’Union et les Etats membres traversent un « moment schmittien », caractérisé par l’apparition brutale d’un ennemi commun dans l’intensité politique maximale d’une guerre qui engendre le processus de construction d’une nation en Ukraine”.
Insomma, il quadro politico in Europa - ma lo è anche nel centrodestra italiano - resta confuso e in evoluzione di fronte alle emergenze varie.
Conclude Gressani: ”Cette politisation transforme l’aspect technocratique, parfois impolitique, de la construction européenne, en donnant un avantage potentiel à des formes néonationalistes. C’est précisément dans cette séquence qu’une hypothèse techno-souverainiste cohérente avec ce nouvel ordre continental pourrait voir le jour en Italie. Mais cela implique le renoncement aux propositions illibérales, souvent évoquées par Giorgia Meloni dans l’expression d’un néonationalisme à la Orban. Ce virage conservateur et libéral aurait un impact immédiat sur la crédibilité du gouvernement dirigé par Fratelli d’Italia.
Ce tournant italien pose en tout cas avec urgence la question d’une réponse structurée de la part de toutes les forces progressistes qui ne se limite pas aux incantations, mais qui sache s’inscrire sur un projet d’organisation du continent”.
Non sarà facile: attorno alla delimitazione di chi sia da considerarsi progressista, in assenza di patenti allo scopo, il dibattito si infiammerà facilmente.
Lo abbiamo già visto in Valle d’Aosta con l’uso improprio del termine "autonomista”, che ha allargato a dismisura e troppo spesso erroneamente gli….aventi diritto.

Imperia svetta

Posso dire che io lo sapevo? Già, ma un conto è ragionare con il cuore e un altro con la testa, anche se la testa - sarebbe quel che ho capito - è un incrocio di vari dati trattati da un computer.
Mi riferisco ad una iniziativa del Corriere della Sera: ”Tredici indici per ognuno dei 108 capoluoghi di provincia italiani dal 2010 al 2021 rilevati più volte al giorno. Sommati insieme fanno oltre 10 milioni di dati. Questa enorme massa di numeri ha permesso a iLMeteo.it di stilare per il Corriere della Sera la classifica dove, sotto il profilo climatico, è più piacevole trascorrere le giornate”.
Io lo sapevo che aveva grandi possibilità una città che mi ha segnato da neonato sin oltre i vent’anni: Imperia, città natale di mia mamma Brunilde nella frazione di Castelvecchio. È questa la città prima sul podio.
Siamo nella Liguria di Ponente e fa sorridere pensare che queste sono le radici materne, mentre il mio bisnonno - che arrivò in Valle d’Aosta 150 anni fa all’incirca - veniva dalla Liguria di Levante, esattamente da Moneglia.
Così Imperia viene raccontata dalla Treccani: ”La città risulta dall’unione (1923) di Porto Maurizio e di Oneglia i cui centri storici distano circa 3 km e sono separati dal torrente Impero. Porto Maurizio è posto su un promontorio. Oneglia si è sviluppata sul piano alluvionale alla sinistra del torrente Impero. Con l’espansione urbanistica i due abitati si sono estesi lungo la strada che li unisce, fino a fondersi”.
Detto così capisco quanto sia freddo rispetto ai miei ricordi e alle mie emozioni, che vanno al di là dei soli luoghi e della straordinari
La storia è interessante: ”Nell’alto Medioevo sorse Porto Maurizio, feudo dei Clavesana, poi dei benedettini, che presto si eresse in libero Comune e nel 1276 divenne il capoluogo del vicariato della Liguria occidentale. Seguì un periodo di floridezza commerciale della città, occupata stabilmente dai Savoia nel 1815. Oneglia, preesistente, nell’alto Medioevo fu distrutta dai Saraceni (935) e ricostruita; feudo dei vescovi di Albenga (1100), appartenne ai Doria (1298-1576) e ai Savoia. Occupata nel 1792 dai Francesi, fu incorporata nella Repubblica Ligure (1801)”.
Come sono arrivati a questo risultato che premia la ”mia” Imperia e al 37esima posto - assai decoroso - per Aosta? Così sul Corriere: ”Siamo partiti da dati ora per ora del Centro meteo europeo (Ecmwf) lungo un periodo di dodici anni», spiega Mattia Gussoni, meteorologo de iLMeteo.it. In una nazione che si estende per quasi 1.300 chilometri da Nord a Sud, la variabilità climatica è molto elevata. Il nostro Paese vanta inoltre la catena montuosa più alta d’Europa ed è circondato su tre lati dal mare: una situazione complessa sotto il profilo meteorologico, una delle più variegate del continente. Ricavare una tabella significativa ha comportato un grande lavoro di analisi e bilanciamento tra tutti i vari indici che compongono l’insieme che va sotto il nome di clima. Non si è trattato quindi di prendere in considerazione solo i parametri meteorologici più comuni come temperatura media, umidità e vento, ma di assumere i dati in funzione della sensazione di benessere degli abitanti. Le classifiche vanno sempre lette avendo in mente il benessere climatico: in testa a quella dell’escursione termica ci sono le città con meno sbalzi di temperature, comandano quella dei giorni freddi le città con meno giorni sottozero. Sommando i valori il risultato è stata la classifica generale ».
E il peggio? Dice il Corriere: ”Degli ultimi 15 posti della classifica della vivibilità climatico, undici sono occupati da città situate nella Pianura Padana. Maglia nera Cremona con 366 punti. Milano, con il suo clima continentale, si trova all’89esimo posto, a conferma che la parte centrale della grande pianura del Nord — soprattutto lungo il corso del Po tra Emilia e Lombardia, a causa delle particolari condizioni geografiche che influenzano il clima — non è certo la migliore d’Italia sotto l’aspetto bioclimatico. Roma è in ultima posizione per quanto riguarda l’escursione termica media giornaliera annua con uno sbalzo di oltre 12 gradi: ci si deve vestire a cipolla, al mattino con un giubbotto e durante il giorno in t-shirt e pantaloncini corti, soprattutto in primavera e autunno.
Andando a guardare in profondità nei vari indici, si scoprono dati interessanti. Lecce è la località dove d’estate è più difficile dormire a causa delle «notti tropicali», che «per definizione internazionale sono quelle caratterizzate da temperature notturne sopra i 20 gradi», chiarisce Tedici. Udine e Pordenone sono le città più piovose (ai primi due posti per le classifiche riguardanti i giorni di pioggia e le piogge intense), con Como al terzo posto. Belluno è la città con maggiore nuvolosità diurna, Caserta la più soggetta alle ondate di calore. Lodi è invece la città più nebbiosa, in Pianura Padana umidità e la mancanza di vento sono una costante tutto l’anno. La più asciutta è la siciliana Ragusa”.
Farà sorridere questo insieme di dettagli, ma offrono una mappa da tenere da conto e Imperia svetta.

Registrazione Tribunale di Aosta n.2/2018 | Direttore responsabile Mara Ghidinelli | © 2008-2021 Luciano Caveri