«Des arbres dont on fait le miel»: trovo questo articolo di Jacky Durand, chroniqueur culinaire di "Libération" e mi sono divertito un mondo per la sua prosa e perché trovo i suoi ragionamenti convincenti.
Così l'incipit: «A vos bêches, il est urgent de planter des végétaux adaptés aux chamboulements climatiques pour nourrir les abeilles. Avec en prime une recette gourmande».
Una premessa che è un programma, che poi diventa lo stato d'animo sarcastico dei buoni propositi: «Toutes les fins d'année, on se fait le même carnaval de bonnes intentions pour la prochaine: stop la clope; la tablette de chocolat de 22 heures ; nous irons à Balard sur nos panards; à la cantine, de frites tu ne prendras point; au rillon et au petit blanc de 11 heures, tu renonceras...
Mais les bonnes intentions du nouvel an, c'est comme la gueule de bois: on y pense fort quand le canapé tangue comme un chalutier au milieu d'une mer de harengs et puis, revenu au port de la soif, on s'empresse de rallumer la chaudière avec du houblon et du malt. Alors aujourd'hui, on a envie d'un projet ignorant le calendrier et les passades que sont les cures détox et les patchs d'air pur. Non, on veut un truc qui ne la ramène pas, une chose humble mais qui dure au-delà de la faucheuse et de la mode du curcuma et du poivre au petit dej'».